Les nouveaux patrons qataris du PSG veulent générer plus de revenus d'ici 2015. Le club de la capitale française, dont ils sont les principaux gestionnaires, est appelé à dépasser la barre des 150% pour atteindre 250 millions d'euros à l'issue de l'exercice 2014-2015. Le prince héritier cherche-t-il à contourner le fair-play financier instauré par Michel Platini ? Ce qui va forcer la main au PSG pour réviser sa stratégie de communication et améliorer de manière significative ses comptes jusqu'à atteindre 250 millions de revenus annuellement. Pas question d'aller chercher des sponsors, avertit le prince, il n'en veut pas et ce n'est pas la solution qui va renflouer les caisses. Mais utiliser l'autre canal qui porterait mieux l'image du PSG, en l'occurrence vendre plus cher les espaces alloués serait la meilleure solution. Première réaction, celle d'un journaliste sportif qui s'interroge sur le célèbre acteur du poker en ligne Winamax qui risque de faire les frais à moyen terme de cette politique, car les 1,5 millions d'euros payés pour être présent sur le maillot ne suffisent pas aux dirigeants. C'est dire que ça bouillonne depuis cette annonce chez les dirigeants, tout est en train de se reconstruire jusqu'à la renégociation du contrat de sponsoring avec son équipementier Nike. Evalué à 6 millions d'euros par an, celui-ci devrait être augmenté pour atteindre les 15 millions d'euros par saison et selon les dernières nouvelles, Nike aurait déjà accepté le deal. Cela pourrait s'avérer une bonne affaire pour la marque à la griffe. Actuellement, Adidas paye annuellement 50 millions d'euros pour être l'équipementier du Real Madrid. Intervenant dans cette stratégie de marketing, les patrons du PSG nomment Jean-Claude Blanc, le maître d'œuvre du stade de la Juventus, à la tête de la direction générale du PSG, ce qui n'est pas gratuit, ceci répond à des considérations bien analysées, à savoir échapper comme nous l'avons signalé plus haut ou contourner l'idée de Platini. Les professionnels du monde sportif ne sont pas dupes, ils ont vite compris pourquoi ce choix a la tête du PSG, les dirigeants qataris cherchent à injecter un plus d'argent mais cette fois dans un stade plus grand à l'actuel Parc-des-princes pouvant surtout contenir plus de loges. En attendant de nouveau stade, le PSG pourrait dans un premier temps augmenter le prix des places de 20%. Et jouera pendant deux saisons au stade de France, et profitera pour générer une affluence plus importante à un coût plus élevé. Et voilà la solution qui est toute trouvée, bravo les Qataris. La venue d'Ibrahimovic, intelligemment préparée, vient de causer un cratère de plusieurs millions d'euros, une manière de confirmer leur force là où ils veulent, quant ils le veulent et de la manière qu'ils le désirent. Le coût de la provocation s'élève à 230 millions d'euros sur trois ans avec un montant qui englobe les 20 millions d'euros payés à l'AC Milan. Voilà ce qui a affolé les compteurs. Si la taxation voulue par le nouveau gouvernement est adoptée (75% sur la tranche des revenus supérieure à 1 millions d'euros), son salaire, charges comprises, pèsera 70 millions d'euros par saison ! A titre de comparaison, les émoluments du géant suédois sont presque équivalents au plus petit budget de Ligue 1, celui de Troyes, estimé entre 15 et 18 millions d'euros pour la saison 2012-2013. Côté merchandising, le PSG a déjà commencé ses ventes, et ce, pour booster les ventes de maillots et produits dérivés. Une participation chaque saison à la Ligue des champions assurera une rentrée financière minimum de 20 millions d'euros. Un titre de champion de France constituerait une manne de 30 millions d'euros. Les Qataris ne souhaitent pas uniquement étoffer le palmarès du PSG. Ils veulent financier leurs propres investissements par de bons résultats sportifs. Le reste n'est pas un problème, même si le club présentera une feuille déficitaire, ce qui ne dérangerait nullement nos amis qataris, au PSG de démontrer qu'il a fait le bon choix et a la saison pour nous donner raison.