Dans le cadre de la célébration du 50e anniversaire de l'indépendance de l'Algérie, le musée national des beaux-arts d'Alger abrite à partir de mercredi une exposition regroupant 125 œuvres réalisées par des plasticiens algériens depuis 1962 à aujourd'hui, intitulée 50 années d'art algérien. L'exposition qui se poursuit jusqu'au mois de septembre est un panorama des grandes étapes de l'histoire des arts plastiques algériens depuis l'indépendance du pays, représentée par des tableaux réalisés selon les différents genres et techniques de peinture : l'abstraction, la semi-figuration, la figuration, la gravure, la miniature, l'enluminure et la calligraphie. Les toiles exposées font partie des collections du musée. Un tour dans cette exposition éclectique, le visiteur croise des œuvres de grands noms des arts plastiques algériens, comme Aïcha Haddad, Baya, Souhila Belbahar, Denis Martinez, Noureddine Chegrane, Mohamed Issiakhem, Mohamed Khadda, ainsi que d'autres moins connus. L'exposition 50 années d'art algérien est organisée sur deux niveaux. Le premier qui comporte des documents sur la vie artistique de l'après-indépendance se veut une synthèse du travail de recherche que le musée mène sur l'histoire de l'art algérien, tandis que le second retrace les principales périodes de la peinture algérienne, a expliqué la directrice du musée Dalila Mohamed-Orfali, à la presse lors du vernissage. Les étapes représentées par des œuvres sont la période de l'indépendance, la période Aouchem, les abstraits et semi-abstraits, la peinture au féminin, les trois générations de l'école nationale des beaux-arts, les indépendants, la miniature, la calligraphie, la gravure, la sculpture et même la tapisserie d'art, a-t-elle ajouté.