Le terrible attentat perpétré mercredi dernier, à Damas, qui a emporté quatre des plus hauts responsables syriens et le double véto sino-russe brandi pour la troisième fois au Conseil de sécurité jeudi, radicalisent les positions des uns et des autres sur les plans interne et externe. Si auparavant à la veille de chaque réunion du Conseil de sécurité sur la Syrie, les actes de violence s'accentuaient, celle de jeudi soir, a été précédé par un acte terroriste au cœur de la capitale Syrienne. La réunion des membres permanents du Conseil de sécurité est intervenu cette fois ci après l'attentat terroriste qui a causé la mort de hauts responsables syriens et pas des moindres. Pour quels objectifs cette attentats visés, et est ce que les Occidentaux espéraient voire ainsi la chute du régime syrien après morts certaines de d'autres responsables aux côtés de ceux morts dans l'attentat de mercredi. Tout laisse croire qu'au bout de plus de 17 de crise en Syrie, les puissances occidentales, à leur tête Washington peinent à voire leurs engagements supposés et souvent avérés en direction des groupes armées aboutir à l'effritement effectif de l'Etat syrien. Un ébranlement visé par les occidentaux illustré par leur argumentaire « Bachar doit partir » position de « principe » pour les membres de L'Otan et des permanents au conseil de sécurité qui et en soutien au conseil national syrien et son bras armé l'ASL. L'attentat de mercredi ne visait –il la propagation d'un état d'esprit chaotique au sein du peuple syrien ? Et ce au vue de l'acte terroriste en question, par sa planification, son timing et la cible, l'institution des plus importantes devant abrité une réunion des plus hauts responsables en charge de la sécurité du pays. A ce propos même si les syriens ont été bouleversés par les personnes, victimes de cet attentat, à la grande surprise, le chaos escompté n'a pas été au rendez vous mettant ainsi à mal l'action politique des occidentaux à la réunion du Conseil de Sécurité. Le double véto sino-russe ayant était brandi pour la troisième fois au conseil de sécurité jeudi soir, illustre l'échec cette fois ci d'ordre stratégique des objectifs escomptés par l'attentat de Damas. Ceci d'autant plus que si le pays venait à plonger dans une situation chaotique suite à l'attentat de mercredi, par la chute du régime via les assassinats de hauts représentant de l'Etat syrien et l'effondrement de ce dernier, le double véto sino-russe ne se serait pas manifester lors de la séance du conseil de sécurité de jeudi soir. Par ailleurs, la radicalisation sur le plan international entre les approches stratégiques des pays membres du Conseil de sécurité s'accentuent selon le rythme des capacités de Damas à faire face aux instruments et ingrédients la de la crise dans le pays. A près qu'Hillary Clinton a fait savoir que les perspectives d'emprunter une voie hors de l'institution de l'ONU pour venir à bout de la crise en Syrie existent, son homologue russe a avertis quant aux conséquences gravissimes à user de cette voie. Ceci étant, pour ce qui est de la mission de Kofi Annan et de la mission des observateurs onusiens en Syrie, il y a eu prorogation d'un mois, de la tâche du Général Wood. Par ailleurs, si le processus de dialogue politique inter-syrien peine à se traduire ceci n'est que le reflet de l'absence du dialogue entre acteurs de la scène internationale influents sur la crise en Syrie. Ce qui a été signifié par le Médiateur onusien dans sa proposition d'inviter à la première réunion du groupe de contact sur la Syrie, l'Iran ce qui a été refusé par les occidentaux, depuis. Ceci dit, les derniers développements survenus en Syrie, la détermination des autorités du pays à doubler d'efforts dans sa lutte contre les groupes terroristes, Kofi Annan propose la participation de l'Arabie Saoudite et de l'Iran à la prochaine réunion du groupe de Contact à Genève. Ce qui augure les prémices d'éventuelle émergence de processus politique sur la scène internationale, au vue de la capacité toujours en mise de l'Etat syrien à ne pas succomber aux visés réels escomptés par la crise qui le secoue. Un dialogue devant se traduire par des mesures de confiances de part et d'autres dont la volonté politique d'acteurs, dont le Qatar et l'Arabie Saoudite d'aller vers l'arrêt, du soutien politique, logistique et d'envoi des djihadistes et des étrangers pour combattre en Syrie. A ce propos, il est à rappeler les propos du médiateur onusien appelant les «groupes armées en Syrie jeter leur armes dans l'intérêt du pays et du peuple syrien». Un appel qui n'a pas été soutenu par ceux ayant mandaté Kofi Anna pour sa mission qu'il s'agisse de membres permanents au Conseil de Sécurité, tel Washington et ceux de la Ligue arabe, tel, le Qatar appelant au départ du président syrien. Des appels demeurant sans impact sur la réalité de la crise en Syrie dont le peuple syrien et les institutions de l'Etat continuent de rythmer le cours des évènements dans le pays, pour le prémunir de tout risque d'effondrement.