Apparemment, les infos publiées récemment par la plupart des médias alternatifs à propos d'une éventuelle attaque américano-sioniste contre la Syrie tendent à se confirmer, et ce, au vu de l'évolution des événements sur les scènes diplomatique et militaire. D'une part, avec l'état d'alerte de l'armée sioniste et son occupation de la zone du Golan et, d'autre part, avec le récent appel lancé par le bureau israélien pour la lutte antiterroriste à ses ressortissants afin de quitter «immédiatement» la péninsule égyptienne du Sinaï à la suite d'informations sur des projets d'attentats les visant. De ce fait, faudrait-il s'interroger sur les vraies intentions sionistes dans la région. Embraser la région en menant une guerre sur deux fronts. Peur d'éventuelles attaques du côté de la résistance palestinienne au cas où le régime sioniste s'évertue à s'engager en Syrie ? Dans ce contexte, le régime sioniste accuse des activistes venus de Ghaza de s'infiltrer via l'Egypte pour perpétrer des attaques telles que les embuscades simultanées lancées en août 2011 par des hommes armés dans le sud d'Israël et qui avaient fait huit morts. Cela étant, la main conjointe du Mossad et de la CIA s'active également du côté de la zone frontalière turque qui abrite des camps militaires où sont formés des mercenaires envoyés en Syrie pour combattre l'armée gouvernementale, annonce le quotidien turc Idinik. Selon le journal, les camps sont contrôlés par des vigiles américains. Damas a déjà communiqué que l'opposition syrienne avait des instructeurs du Mossad et de la CIA. Une info confirmée par le ministère syrien des Affaires étrangères qui a accusé Ankara de soutenir les activités terroristes en Syrie. «Le gouvernement turc a déployé des camps militaires sur son territoire, d'où les autorités israéliennes, des Etats-Unis, du Qatar et des forces de sécurité saoudiennes envoient les terroristes pour combattre le peuple syrien», a-t-il déclaré dans un communiqué publié jeudi. Pendant ce temps, l'état-major général turc a commencé des exercices près de la frontière avec la Syrie, dans la province de Sanliurfa, selon le journal Hurriyet. Selon ces données, 25 chars, des véhicules blindés, des systèmes de missiles anti-aériens, des unités d'infanterie et des unités de soutien participent aux manœuvres. Pendant ce temps, tous les efforts diplomatiques entamés par Koffi Annan ont été vains. Pourquoi ? Tout simplement parce que toute cette armada de prédateurs qui ont installé le chaos en Libye et qui cherchent à en faire de même en Syrie n'a fait que lui mettre les bâtons dans les roues depuis qu'il a été chargé de sa mission. D'ailleurs, outré, Koffi Annan a annoncé son intention de quitter le poste d'émissaire spécial de l'ONU et de la Ligue arabe pour la Syrie. Il a motivé sa décision de quitter le poste de médiateur par la présence de divisions au sein de la communauté internationale compliquant ses devoirs. Situation qui met l'honorable SG de l'ONU à la recherche d'un successeur, probablement une nouvelle marionnette, pour occuper l'opinion pendant que la secte des prédateurs affûte son plan d'invasion de la Syrie.