En prévision des élections du 29 novembre prochain, le ministère de la Justice a désigné quelque 1 500 magistrats pour superviser l'opération de révision des listes électorales au niveau des commissions administratives communales, a indiqué le directeur général des Affaires judiciaires et juridiques au sein de ce ministère, Mohamed Amara. Le représentant du ministre de la Justice, garde des Sceaux, a rappelé, à l'ouverture d'une rencontre régionale sur «Le rôle des magistrats présidents des commissions administratives électorales dans la prochaine opération de renouvellement des assemblées communales et de wilayas», la mission qui les attend en vue d'assurer «équité, netteté et transparence» au processus de préparation du processus électoral. Il a souligné que le but de cette rencontre, organisée à la cour de Constantine, première étape d'une série de conférences régionales devant être consacrées à d'autres thèmes liés à l'opération électorale, est d'examiner et d'enrichir les moyens à mettre en œuvre pour l'application objective et équitable des dispositions et des modalités en matière de révision exceptionnelle et ordinaire des listes électorales, respectivement prévues du 16 au 30 septembre et du 1er au 30 octobre 2012. Cette échéance pour le renouvellement des Assemblées populaires communales et de wilaya intervient dans le sillage de la révision de la loi organique relative au régime électoral, a-t-il rappelé. De son côté, Hamid Bouhaddi, sous-directeur au ministère de la Justice, a rappelé les différents cas de figure auxquels le magistrat, président de la commission administrative électorale, pourrait faire face avant de valider les recours introduits quant à l'inscription, l'annulation et la révision des noms des citoyens en âge de voter, en établissant les nouvelles listes électorales. Lors des élections législatives du 10 mai dernier, les superviseurs internationaux se sont félicités du bon déroulement de l'opération indiquant que c'est un message positif pour les autres pays de la région, ajoutant que ces élections «constituent un pas en avant pour la démocratie en Algérie», relevant que le processus électoral qui s'est déroulé dans la «sérénité» a permis l'émergence de diverses sensibilités politiques. C'est dans ce même contexte que s'inscrivent les prochaines élections que le nouveau gouvernement est tenu d'organiser le 29 novembre prochain.