Le Mouvement populaire algérien a tenu, hier, son conseil national, en session ordinaire à l'hôtel Mehdi, dans la commune de Staouéli. Etaient présents à ce conseil national les membres du parti MPA, Amara Benyounès, secrétaire général et membre du nouveau gouvernement en tant que ministre de l'Environnement. M. Benyounès a tenu à faire le point de la situation concernant son parti et sa nomination au portefeuille suscité. Evoquant le nouveau gouvernement de M. Sellal, Premier ministre, M. Benyounès a déclaré qu'il soutenait le président de la République, Abdelaziz Bouteflika ainsi que son programme quinquennal. L'orateur a soutenu que son parti politique est présent sur la scène politique pour servir le gouvernement, le président de la République et appuyer toutes les décisions qui seront prises dans ce cadre. Répondant aux allégations de certains députés et autres hauts responsables critiquant la nomination du secrétaire général du MPA et les résultats acquis lors des dernières législatives du 10 mai 2012, ce dernier a rétorqué qu'il n'a soudoyé personne pour obtenir des bons scores qui s'étaient matérialisés par sept sièges au sein de la nouvelle Assemblée populaire nationale. Les excellents résultats récoltés ne seraient que la finalité d'un choix populaire souverain. Le chef du MPA a affirmé aux membres du conseil national que l'objectif de la réunion de Staouéli est la préparation des prochaines échéances électorales du 29 novembre 2012, concernant les scrutins des Assemblées populaires communales et de wilayas. L'autorisation de choisir les représentants du parti a été donnée aux membres du conseil national, ils pourront de ce fait établir les listes des candidats en toute liberté, et selon les spécificités locales. Evoquant les derniers évènements politiques au plan international, le SG du MPA à propos des otages détenus au Mali par l'AQMI que ces derniers seraient toujours en vie entre les mains de leurs ravisseurs, démentant par la même occasion les rumeurs ayant circulé à propos de l'exécution des diplomates algériens. Quant au récent sujet défrayant la chronique concernant la diffusion du film blasphématoire attribué à un réalisateur américano-israélien, Benyounès a condamné les violences dont se sont rendus coupables les manifestants en saccageant l'ambassade des Etats-Unis en Libye.