L'Union nationale des travailleurs des communes, affiliée au Syndicat national autonome des personnels de l'administration publique (Snapap), a affiché sa satisfaction quant aux résultats de la réunion tenue dernièrement avec la tutelle. Cinq revendications socioprofessionnelles sur un total de 16 ont été «arrachés», dont la permanisation des contractuels et des agents du pré-emploi ainsi que ceux du filet social. «Nous sommes satisfait des points obtenus», a affirmé le président de l'union, Azzedine Helassa, en précisant, lors d'une conférence de presse, tenue hier à Alger, avoir constaté «une bonne volonté de la part du ministère de l'Intérieur et des Collectivités locales» à répondre aux doléances des communaux. Le conférencier a estimé que «les acquis, très encouragent» constitue une victoire pour le Snapap, en attendant la réalisation de deux revendications incontournables, autrement dit «la révision du statut particulier et du régime indemnitaire, pour laquelle une réunion spéciale aura lieu prochainement. Ainsi que le dossier du statut particulier des corps communs», a-t-il soutenu. La réunion du Snapap avec la tutelle, tenue le 11 octobre dernier, a abouti à des solutions en faveur des travailleurs des communes. Il s'agit notamment de la titularisation de plus de 16 000 agents d'hygiène contractuels, «qui n'ont pas eu leurs salaires» accompagné d'un régime indemnitaire avec effet rétroactif à partir du 1er janvier 2008. Pour l'agent du guichet et du délégataire de l'état civil, une prime de guichet avoisinant les 20% ainsi qu'une prime de signature de 25% leur seront attribuées. Quant aux chargés de mission de sécurité au niveau des daïras et les assistants au niveau des communes, une instruction interministérielle portant sur le reclassement de ces emplois et l'adaptation de leur régime indemnitaire, avec effet rétroactif à compter du 1er janvier 2008, soit plus de 100 millions de centimes. Dans le même sillage, M. Helassa a dénoté du rôle des APC pour le recensement des agents recrutés dans le cadre du pré-emploi et du dispositif de l'insertion sociale, avant d'appeler la tutelle à pénaliser «les responsables». Aussi, il a été décidé que ces agents auront la priorité dans le cadre du recrutement par voie de concours sur titre, inscrit dans le décret exécutif n°12-194. Revenant sur la violence exercée sur les agents du guichet, traduit par le recensement de 2 à 3 plaintes par semaine, le syndicaliste a expliqué que cette situation «résulte de l'absence de loi organique des Assemblées populaires communales ainsi que le comportement de certains présidents d'APC». Les agriculteurs montent au créneau Dans un autre contexte, l'Union nationale des travailleurs agricoles appelle à une grève nationale de trois jours à partir du 11 novembre prochain, en signe de protestation quant à la non-satisfaction des revendications par le ministère de l'Agriculture et du Développement rurale. Suite à la réunion du conseil national de l'union, tenu le 9 et 10 octobre, le syndicat a émis un avis de grève au niveau des 48 wilayas.