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La police algérienne formée à la sécurité nucléaire
Publié dans La Nouvelle République le 11 - 11 - 2012

Des cadres et des officiers de la Sûreté nationale suivront à partir de janvier prochain une formation en post-graduation spécialisée d'une année dans la sécurité nucléaire à la faculté de physique de l'université des sciences et technologies Houari-Boumediene de Bab Ezzouar, Alger.
Intervenant hier à l'ouverture d'un cours pilote sur la sécurité nucléaire à l'Institut national de la police criminelle (INPC), le directeur général de la Sûreté nationale, le général-major Abdelghani Hamel a annoncé cette innovation en matière de formation spécialisée assurée avec le soutien de l'université et de la communauté scientifique. Il s'agit, a-t-il souligné, d'une formation portant sur un thème d'actualité et de grande importance dans la sécurité du pays, de la région et du monde, qui s'inscrit dans une série d'actions de formation spécialisée prévues à court et à moyen termes. Concernant le cours pilote allant du 11 au 15 novembre, le DGSN a expliqué qu'il est destiné aux futurs formateurs de la sécurité nucléaire, réunissant plusieurs secteurs intervenant dans le domaine et associant des acteurs internationaux promoteurs de la sécurité nucléaire dont la Commission européenne, l'Organisation internationale de la police criminelle (OIPC-Interpol), l'AIEA (Agence internationale de l'énergie atomique) et le secteur de l'industrie représenté par la société Mirion Technologie ayant mis à la disposition des formateurs des équipements de détection appropriés pour une formation de qualité. Pour ce qui est de la politique de la DGSN en matière de prévention des risques technologiques, chimiques, biologiques, radiologiques et nucléaires, le patron de la police nationale a assuré que son secteur a sensiblement progressé en matière de préparation à la gestion du risque biologique et chimique par la formation des personnels concernés et l'acquisition d'équipement de haute technicité. «Nous sommes conscients que les progrès réalisés dans les domaines chimiques et biologiques doivent désormais être accompagnés et complétés par les améliorations requises dans le domaine de la sécurité nucléaire et radiologique. Un effort sera déployé dans ce sens en adoptant une démarche similaire axée sur la formation spécialisée et le déploiement d'équipements adéquats. Il s'agit d'une entreprise d'une longue haleine qui nécessite certes des moyens importants, mais à laquelle le secteur de la police restera pleinement engagé aux côtés des autres secteurs concernés», a affirmé le général-major. Et de revenir au cours pilote qui se tient à l'INPC pour assurer que son organisation traduit, à juste titre, un volet concret de la collaboration avec des institutions internationales, dont l'Union européenne dans la mesure où il s'agit d'une action qui s'inscrit dans le cadre de la mise en oeuvre du projet TaskMed sur le renforcement de la sécurité nucléaire aux frontières signé entre l'Algérie et l'UE en juillet 2011. Ceci dit, pour le DGSN, il faut aller vers une «réelle dynamique» au niveau national et régional en vue d'atteindre une stratégie d'ensemble de lutte contre le trafic illicite des matières nucléaires et radioactives, notamment au niveau des frontières. «Une telle stratégie nécessitera obligatoirement l'application de mesures de prévention et un régime renforcé de contrôle aux frontières pour la maîtrise du mouvement de ces matières sensibles et dans le souci d'atténuer les risques d'utilisation malveillante. Une telle stratégie exigera de nous le développement de capacités en termes d'expertise, d'apport suffisant en équipements adéquats et d'application de procédures d'intervention de gestion de ces risques», a-t-il noté en mettant en exergue la formation d'une ressource humaine à la hauteur des exigences et défis dans les domaines sécuritaires les plus préoccupants dans le monde.

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