«3 000 à 5 000 enfants sous X sont enregistrés en Algérie, faisant toujours l'objet d'un traitement très discret de la part des pouvoirs publics, ce qui, en fin de compte, n'apporte aucune solution», a fait savoir le président de la Fondation pour la promotion de la santé et le développement de la recherche, Mustapha Khiati, lors d'une conférence de presse tenue à l'hôtel Hilton à l'occasion de la Journée mondiale des droits de l'enfant, tout en appelant les députés de l'Assemblée populaire nationale (APN) à l'application d'une loi stricte qui protège les droits de l'enfant sous X. Mustapha Khiati a indiqué dans le même contexte qu'après 50 ans, aucun statut sur le droit de l'enfant n'existe en Algérie et aucune collaboration n'a été faite au profit de ses enfants-là qui ont vraiment besoin d'une prise en charge par la tutelle, malgré les efforts déployés et le budget dégagé pour cette mission-là. En revanche, Salima Souakri, ambassadrice de l'Unicef, a présenté des chiffres qui montrent une situation alarmante en Algérie. Selon les unités de la gendarmerie, 25% des jeunes touchent à la drogue dont 3% la consomment régulièrement ; «plus de 70 tonnes ont été saisie au cours du premier semestre de l'année 2012. L'oratrice a indiqué que 20 000 enfants se trouvent dans la rue, un chiffre inquiétant. En ce qui concerne le travail de l'enfant, Salima Souakri a fait savoir qu'il reste un dossier très lourd, faisant savoir que 350 000 enfants travaillent d'une façon permanente, «comme cela est le cas des enfants qui travaillent la nuit dans les sablières, en effectuant des travaux dangereux, ou ceux qui sont exploités dans les réseaux de prostitution.