Suite a la demande croissante en énergie électrique enregistrée l'été dernier, a cause de l'utilisation exagérée de la climatisation engendrant des coupures récurrentes d'électricité et des chutes de tension, la Société de distribution de l'électricité et du gaz a mis en place un plan d'urgence dans plusieurs wilayas du pays. Ainsi, dans la wilaya de Bouira, se sont pas moins de 184 postes transformateurs qui seront réalisés en 2013, touchant l'ensemble des communes de la wilaya pour un coût global de 876 582 000 DA. La première phase concerne la réalisation de 68 postes transformateurs dans 25 communes à achever avant le 31 mai 2013, alors que la deuxième phase concerne 116 postes pour 26 communes, à achever avant la fin de l'année 2013, en plus du programme ordinaire qui concerne la réalisation de 40 postes transformateurs dans 12 communes de la wilaya pour un montant de 199 526 000 DA. Toujours est il, dans son point de presse, Mlle Ouadi, qui occupe le poste d'assistante senior au niveau de la DDB (Direction de distribution de Bouira), estime que contrairement aux autres wilayas du pays qui ont vécu un été des plus inconfortables à cause des chutes de tension et des coupures d'électricité où la demande a carrément explosé pour passer de 6% à plus de 10%, Bouira a été épargnée. Elle estime, en outre, que l'entreprise travaille et continuera à le faire pour l'amélioration de la qualité de service. Sur un autre volet, elle regrette le nombre incalculable d'agressions perpétrées sur les ouvrages et les blocages dans la réalisation de nombreux projets, considérant que «l'entreprise doit au préalable nous contacter avant l'entame des travaux afin qu'on puisse lui envoyer une équipe pour faire le tracé du réseau et éviter tout désagrément, d'autant que les agressions répétées des ouvrages fragilisent le réseau». Concernant les créances impayées, la daïra de M'chedallah, et a sa tête le village de Takerboust, occupe toujours la première place avec 48 milliards de centimes de factures impayées depuis 2005. Toutes les méthodes ont été utilisées pour convaincre les citoyens de régler leurs redevance, dira-t-elle. «Ce n'est hélas pas facile, il ne s'agit pas d'un ou deux foyers pour procéder directement à la coupure du courant, mais pratiquement toute une région, la discussion reste ouverte, il y avait plusieurs propositions, comme le paiement par échéance, règlement les factures fraîches en attendant de trouver une solution pour les anciennes factures. Avec le branchement du gaz naturel dans la région, nous avons exigé aux citoyens récalcitrants le paiement de la moitié des redevances pour pouvoir bénéficier d'un branchement au gaz, ce n'est pas du chantage, mais c'est une façon de pousser les citoyens à régler leurs factures», conclut-elle.