En l'espace de 12 journées de championnat de division une, pas moins de 16 entraîneurs ont été remerciés. Notre championnat est peut-être le premier «consommateur» dans le monde en la matière. Cela se comprend, outre mesure, puisque notre football a échappé des mains des footballeurs pour être servi sur un plateau aux «maquignons» qui ne croient qu'aux résultats immédiats au détriment d'un travail planifié qui s'étale sur plusieurs années. Cela se comprend également dans la mesure où ces «maquignons» n'hésitent pas à casser la tirelire quand il faut recruter un entraîneur. Ce même entraîneur qui joue parfaitement le jeu, étant lui aussi contaminé par le virus du «maquignonnage». Existe-t-il un antidote pour combattre ce virus ? Le mal est trop profond pour être guéri de sitôt d'autant que les «maquignons» sciemment propagé ce virus pour infecter tous les autres secteurs. Ils sont partout sauf dans les étables, le lieu où ils devaient normalement y être. Le limogeage de ce grand nombre d'entraîneurs ne laisse évidemment pas indifférent et mérite une halte pour bien comprendre la chose quand bien même les «maquignons» sont d'une manière où de cet autre phénomène qui frappe notre football de plein fouet. Ce nombre ne concerne que les équipes de division une car si on s'amuse à comptabiliser tous les entraîneurs remerciés dans les différents palliers, l'Algérie occupera sans aucun doute le haut du podium et figurera dans le livre Guiness des records. De toute façon, ce phénomène prend des proportions alarmantes car c'est le football qui paie les frais de l'incurie de ces «maquignons», incultes en matière de football. Si au moins ceux-ci apprennent les rudiments du football pour savoir que seule la stabilité est gage de la réussite. En attendant, nos entraîneurs sont à la merci de ces «maquignons»