«La rencontre que nous avons eue, avec le wali et la visite sur le terrain nous ont permis d'exprimer notre engagement à aller au-delà de ces constatations», dira Son excellence, Madame Geneviève Des Rivières, ambassadrice du Canada en Algérie. D'autant plus que Bordj Bou-Arréridj, dira-t-elle, regorge de ressources humaines et d'excellentes opportunités d'investissement (foncier, autoroute, voie ferrée...). Les propos en question s'avèrent aisément vérifiables puisque lors de sa conférence avec les partenaires économiques de la région, la diplomate avait souligné la possibilité d'établir des relations d'échange en particulier dans les domaines de l'industrie pharmaceutique, l'engineering et de l'agriculture. La diplomate canadienne concède, à ce sujet, avoir fait part aux professionnels du secteur de la pharmacie de certaines intensions qui ont trait à la promotion de la production des médicaments, mais pas seulement... Mme l'ambassadrice ne voulait visiblement pas tout divulguer, mais elle a, en tout cas, laissé transparaître un vif intérêt quant à une coopération entre les deux pays dans différents domaines, notamment, l'investissement dans la région de Bordj Bou-Arréridj et de Sétif et des partenariats avec des industriels algériens. «Pourquoi pas un pôle pour l'industrie pharmaceutique?», s'est-elle demandée. «Nous avons le savoir-faire et l'Algérie est maintenant prête à la mutation», ajoute-t-elle. L'idée d'un laboratoire de recherche en partenariat avec les industriels de ce pays a germé au niveau de l'assistance qui a proposé Bordj Bou-Arréridj comme lieu pour son implantation. L'ambassadrice qui a appuyé l'idée, a rappelé les facilitations accordées par son pays à l'investissement et souhaité une augmentation des échanges entre le Canada. Elle a également noté que pour l'agriculture il y a des efforts pour une auto-suffisante alimentaire avec une production de céréales plus importante. Sur ce que le Canada peut apporter justement, Mme Des rivières a reconnu que son pays continue à être intéressé par l'exportation de blé. «Le Canada peut aussi contribuer à élever le niveau de technification du secteur de l'agro-alimentaire», a précisé Mme l'ambassadrice, tout en reconnaissant que son pays continue à être intéressé par l'exportation de blé. «Actuellement ces échanges sont en faveur de l'Algérie avec 5,4 milliards de dollars de produits essentiellement des hydrocarbures importés en 2011 contre 248 millions de dollars d'exportation vers l'Algérie», a-t-elle tenu à préciser. Son excellence, Madame Geneviève Des Rivières, a rappelé aussi que le nombre d'Algériens au Canada est de 60 000 personnes qu'elle a qualifiées de cerveaux et d'universitaires.