Pour sa troisième soirée, la quatrième édition du Festival culturel international de musique symphonique, a accueilli trois formations de marque représentée à travers La Syrie l'Afrique du Sud, l'Espagne et de l'Autriche. Comme chaque soirée depuis l'inauguration du festival jeudi dernier, le Théâtre national d'Alger a eu du mal à contenir les nombreux présents, venus assister à ce troisième rendez-vous musical. La soirée a é été étrennée par le quintet «Ionians» (Afrique du Sud), du quintet «Clàsico de Mérida» (Mexique) et du quartette «Francisco de Goya» (Espagne) qui ont gratifié le public d'un programme musical inspiré des œuvres universelles de musique symphonique. Il s'agit d'un groupe de musiciens jouant des instruments à cordes à la perfection. Son objectif majeur est de présenter, de protéger et de promouvoir les expressions musicales des chorales de l'Afrique du Sud. Les musicien Arthur Mathlhatsi, Théo Ntwe, Mduduzi Xulu, Lindumuzi Mngouma et Margaret Pho ont donné le meilleur d'eux même. Ils ont présenté un programme des plus écléitiques dont entre autres, M. Sibiya, Tl. Tsambo, M. Wessels, R.T Caluza, G. Mugovhani et E. Sontonga. Le Mexique a été représenté à travers le groupe Quinteto Clasico de Mérida. Un orchestre de chambre de la ville de Mérida. Il est composé de musiciens hautement qualifiés et ayant un répertoire, comprenant toutes les périodes musicales. L'orchestre a été dirigé par le maestro et célèbre violoniste José Luis Chan Sabido. Les invités ont pu apprécier les pièces musicales suivantes, signés par C. Wilson : Suite, prélude, air, scherzo, bourrée, romane et rigaudon, par C.C. Blanco, J. Rosas et JP Moncayo. La troisième prestation à investir la scène est le quatuor espagnol Cuarteto Francisco de Goya. Le Cuarteto Goya est un ensemble très jeune. D'une grande singularité dans le panorama de la musique de chambre espagnole, il est formé par Pablo Gutiérrez, Javier Illán, Paula García Morales et Alejandro Marías. Ce Quatuor est spécialisé dans une interprétation qui intègre des critères historiques et des instruments originaux, et il est composé de musiciens dotés d'une solide formation et d'une grande expérience. Le Cuarteto Francisco de Goya explore avec fidélité le son ingénu de la musique du classicisme. Ils ont interprété deux pièces maîtresses de musiciens de références, en l'occurrence, de M. Canales et de L.V. Beethoven. La chorale syrienne de chambre de l'Institut supérieur de musique a subjugué par son talent et son professionnalisme. Créée en 2001 à Damas, la chorale syrienne a présenté un programme axé sur la paix et l'amour, merveilleusement chantée par des voix mélodieuses de choristes syriens. Ces derniers étaient sapés de tenues traditionnelles, symboles d'un riche patrimoine culturel et civilisateur. L'ensemble des musiciens a donné le meilleur d'eux même pour justement montrer un pan de la musique symphonique syrienne. En effet, les sopranos, les altos, les ténors et les basses de la chorale, accompagnés de musiciens jouant des instruments propres à la musique symphonique : clarinette, hautbois et violoncelle, ont émerveillé l'assistance. Dirigé par le maestro syrien Missak Baghboudarian, l'ensemble choristes-musiciens a débuté le programme par «El Hiloua Di» (La Belle), une des œuvres du célèbre compositeur égyptien Sayed Darwich, arrangée sous forme polyphonique par le musicien syrien Edouard Torikian. D'autres chansons du terroir syrien et même iraqien et palestinien, comme «Ha El Asmer Ellon» (Le Beau Brun), «Talaa Min Beite Abouha» (Elle sort de la maison) et «Talou Habayebna» (Nos amis sont arrivés), ont été par quatre voix sublimes. Un hommage a été rendu à la Palestine à travers l'interprétation de «Zahrat El Madaen» (La fleur des cités), célèbre œuvre des frères Rahbani dédiée à Al-Qods occupée et rendue éternelle grâce à la voix angélique de Faïruz.