Dans cette rétrospective, rappelons que puisque les efforts pour condamner la Syrie au Conseil de sécurité de l'ONU ont échoué, grâce au veto sino-russe entre autres, la horde des chiens enragés a entamé d'autres stratégies pour préparer le lancement d'une offensive militaire de l'OTAN contre la Syrie, semblable à celles qui ont ravagé la Yougoslavie, l'Irak ou la Libye. Armer les mercenaires n'est plus qu'un secret de Polichinelle, puisque, depuis la tenue de la Conférence des amis de la Syrie en Syrie le 17 février 2012, des voix ont appelé haut et fort à armer l'armée libre. Les appareils militaires des pays de la coalition se sont réunis pour formuler les plans d'action nécessaires et ont mis leur nouvelle méthode en pratique, particulièrement après que les Etats du Golfe aient décidé de fournir les fonds nécessaires à la disposition de cette «armée» qui n'est en fait ni une armée ni libre, l'objectif étant de plonger la Syrie dans un état de guerre civile et ethnique et de la diviser pour servir les besoins et les exigences avant tout d'Israël et des Etats impérialistes qui le soutiennent. Il est également évident que depuis le début de l'insurrection armée, on doutait fort que cela ait une quelconque relation avec le combat pour les libertés démocratiques et le progrès social. Enfin, pour ceux qui croient encore au «Père Noël révolutionnaire», les guignols de l'empire ne se contentent plus d'obtenir des nations économiquement dominées afin de livrer leurs richesses aux appétits insatiables de ses multinationales. Ils ne se satisfont pas de réformes politiques à l'ombre desquelles certaines classes jouent la comédie de la démocratie bourgeoisie formelle. Chaque fois que sa tendance à la domination sans frein se heurte à une résistance interne, quand bien même elle serait exprimée de façon timorée par ces classes, il est porté à détruire ces nations, à les morceler sur des bases confessionnelles ou ethniques sans se préoccuper des tragédies que cela provoque au sein des peuples livrés à la logique folle de la course pour les surprofits. Ainsi, depuis le début de l'insurrection armée en mars 2011, les USA et leurs sbires, sans bien sûr oublier leurs médias à la botte, n'ont cessé d'accuser le gouvernement syrien d'avoir commis des atrocités à l'encontre des civils, dont le massacre de Houla. D'après les reportages des médias indépendants et les témoignages recueillis sur le terrain, ces atrocités ont été commises par les forces d'opposition parrainées par les Etats-Unis et l'OTAN. Pour l'instant, on se contentera d'une reconnaissance «incestueuse», en attendant le coup de grâce. (Suite et fin)