La direction générale de la Sûreté nationale vient de décider 2 103 nouvelles promotions au profit de ses éléments de différents grades et postes dont 349 femmes. C'est ce qui a été annoncé hier à l'école supérieure de police Ali-Tounsi (ex-Château-neuf), lors de la célébration de la Journée de police arabe. «Une autre cérémonie est prévue incessamment et sera présidée par le ministre de l'Intérieur et des Collectivités locales pour la promotion de trois officiers supérieurs au grade de contrôleur. Il des commissaires divisionnaires, Abdelkader Bouhadba Kara, Salah Hamdane Belâarbi et Arezki Hadj Saïd», a annoncé le directeur générale de la Sûreté nationale, le général-major Abdelghani Hamel. Ces nouvelles promotions au grade de contrôleur portent à quatre le nombre de promotions à ce nouveau grade créé dans les rangs de la DGSN en attendant de voir qui sera désigné pour le grade le plus supérieur de «contrôleur général de la Sûreté nationale». A noter que le commissaire divisionnaire, Mohamed Houalef a été le premier promu au grade de contrôleur et occupe actuellement le poste d'inspecteur général à la DGSN. Les trois nouveaux contrôleurs occupent respectivement les postes de directeur de police judiciaire, le poste de chef du service central de la santé et des activités sportives de la DGSN et le poste de d'inspecteur régional de la Sûreté nationale à l'ouest. Les 2 103 autres nouvelles promotions annoncées hier par le directeur des ressources humaines, le lieutenant colonel Mohamed Benaïrad, portera quant à elles, le nombre de promotions effectuées cette année à 7 785 après les 5 682 promotions décidées par la commission centrale spécialisée en juillet dernier à l'occasion de la fête nationale de la police. La deuxième étape du travail de ladite commission a, en effet, été conclue par 14 postes budgétaires pour des promotions au grade de commissaires divisionnaires, 33 postes budgétaires pour la promotion au grade de commissaire principal, 57 au grade de commissaire, 49 au grade d'inspecteur principal, 213 au grade d'inspecteur de police, 196 au grade de brigadier-chef de police, 996 au grade de brigadiers de police et 545 postes budgétaires pour la promotion d'agents de police aux différents grades. Intervenant à l'occasion, le directeur des ressources humaines de la DGSN a noté que 16,60% des promus sont des femmes de différents grades et occupant différents postes dans les rangs de la Sûreté nationale. Il a, de même, tenu à souligner que «la sélection du personnel ayant bénéficié de promotions s'est déroulée dans la transparence et que cette mission a été confiée à une commission centrale spécialisée qui a pris en charge l'étude des dossiers de candidats qui répondent aux critères. Les listes des promotions ont été établies selon un barème basé sur un ensemble de critères essentiellement, le règlement de la situation administrative pour le personnel dont le parcours professionnel a connu une stagnation au même grade ainsi que les éléments ayant été victimes de terrorisme et sont toujours actifs ainsi que des critères liés aux postes occupés, au niveau d'instruction ainsi qu'à la durée de service au sud du pays», a-t-il expliqué. En effet, le nombre de promotions décidées par la commission centrale de la DGSN au cours de deux années (2011 et 2012) a atteint les 14 819 ce qui reflète, selon le même responsable, «l'importance que donne la DGSN à l'amélioration de la vie professionnelle de son personnel sachant que les ressources humaines sont la richesse et la colonne vertébrale de toute institution d'où la nécessité de la prise en charge des préoccupations de ses hommes et leur encouragement à fournir plus d'efforts», a conclu le DRH.