Ayant pris connaissance des déclarations du président de la Fédération algérienne de football, Mohamed Raouraoua, qui n'avait pas ménagé l'ancien international algérien, Rabah Madjer, ce dernier a réagi à travers une lettre qu'il a adressée, hier, à la presse nationale dont nous reproduisons ici l'intégralité. «Suite aux déclarations du président de la Fédération algérienne de football lors de sa dernière conférence de presse, il me paraît indispensable de clarifier la situation. 1- Candidature : D'abord je tiens a préciser que je n'ai jamais déclarer être candidat à l'élection de la présidence de la Fédération algérienne de football bien que les statuts me le permettent après 30 ans d'exercice du football dans diverses fonctions. Toutefois, pour l'instant, la FAF n'est pas ma priorité. Cette nouvelle année m'ouvre, Al hamdou'Allah, de nouvelles perspectives et d'autres projets. Concernant ce malentendu, tout est parti d'un article d'un journal en langue arabe faisant allusion au règlement de la FAF qui était fait pour me barrer la route en cas d'une éventuelle candidature à la présidence de la FAF. Cet article ne m'a pas personnellement perturbé, car je connaissais déjà lesdites lois et savait qu'elles ne s'appliquaient pas à moi. D'ailleurs, le président de la FAF a, lui-même, émis le souhait de me voir candidat lors de sa conférence de presse. Sincérité ou ironie Rabi aâlam. 2- Commission Fifa : Quant à ma désignation en qualité de membre de la commission du Football de la Fifa, je rappelle au passage qu'avant cette nomination, j'ai eu l'honneur d'être nommé par la Confédération africaine de football (CAF) à la commission technique en 2000, malheureusement je n'ai pas pu remplir mes fonctions faute de temps, en raison de mon engagement en tant qu'entraîneur. Par la suite, le président de l'UEFA, M. Platini m'a nommé ambassadeur en Algérie pour présenter la coupe de la ligue des champions à Alger, sans compter le privilège d'être nommé ambassadeur de l'Unesco et de l'Union africaine, dont j'espère être le digne représentant de mon pays. Ajoutez à cela, ma carrière sur laquelle, je n'ai pas à revenir et pour laquelle, j'ai reçu d'immenses distinctions. Je crois en toute modestie que cela suffit amplement pour être désigné au sein de cette commission de la Fifa avec d'autres stars du ballon rond. Si en plus de tout ça, il était utile d'avoir le soutien du président de la FAF, alors qu'il en soit remercié. Cette commission est composée que de légendes du football tels que Beckenbauer, Rumminigue, Weah, Karembeu, Pelé et j'en passe. Si tous les présidents de leurs fédérations venaient à déclarer qu'ils sont là grâce à eux alors Mafratch. Tout ce que j'ai entrepris dans ma vie et tout ce que j'ai réalisé, je ne le dois à personne, j'ai travaillé dur, j'ai fait preuve de sérieux et d'honnêteté, j'ai porté haut les couleurs de mon pays partout où je suis passé. Quand je dis que je suis au service de mon pays, je le dis de tout mon cœur, sans contrepartie, quel que soit le domaine. Quand je fais une analyse concernant notre équipe nationale, ce n'est pas dans le but de la dénigrer, c'est par soucis de contribuer à l'amélioration de son rendement. Cette équipe représente plus que le tiers de ma vie et la cerise sur le gâteau, c'est que je m'offre le luxe de dormir la nuit du sommeil du juste car ma conscience est tranquille, ce qui n'est pas le cas de tout le monde. 3- Conclusion : En ce début d'année 2013, je présente mes meilleurs vœux à tous les Algériens. Que cette année leur apporte le bonheur et la santé et que la paix soit dans nos cœurs et dans notre cher pays.»