La soirée du 31 décembre a vu le wali de Mascara, Ouled Salah Zitouni, passer en revue, pendant plus de six heures, au siège de la wilaya, les différents programmes et projets de développement lancés durant l'année 2012. Ont été associés à cette agrégation, les principaux directeurs d'exécutif, les chefs de daïra, les confrères et consœurs de la presse accrédités dans la wilaya de Mascara. Le wali n'est pas allé par quatre chemins pour dénoncer les abus des uns et des autres les carences, le laxisme et autres dérives. Il y a lieu de souligner que des questions alimentant les annales au détriment de la chose publique ont été correctement rapportées par le premier responsable de la wilaya, sans censure ni détours, et ce, contrairement à ce qu'on rapporte dans des cercles restreints. En effet, le wali, connu pour ses sorties fracassantes, s'est pris au cours de cette réunion à des responsables et autres personnages activant dans le harem des affaires privées et publiques, crevant l'abcès des non-dits sur les déficits dont souffre notre wilaya, notamment le tourisme : l'affaire des 125 milliards de centimes qui dorment dans les caisses de l'Entreprise de gestion touristique de Tlemcen (EGTT), depuis un certain temps, pour la mise à niveau des structures de la station thermale de Sidi Bouhanifia, classée dans le rouge, bien que cette station enregistre une affluence nombreuse, permettant à la ville des eaux de retrouver son enseigne d'antan. Il y a lieu de souligner que la plupart des curistes et autres personnes rencontrés à Sidi Bouhanifia sont unanimes pour déclarer : «Nous venons dans cette ville pas pour le tourisme, car il n'y a rien à voir, mais pour profiter des bienfaits des eaux thermales, efficaces pour le traitement de patentes maladies.» A Sidi-Bouhanifia, le secteur du tourisme est victime de ses responsables qui dirigent à distance, à partir de la direction générale de Tlemcen. La station thermale est sous-exploitée. Le wali qui n'a rien laissé au hasard, le tout encadré par des articles et des lois, en passant par des textes en vigueur en matière de passation des marchés publics, a carrément mis en garde le directeur général de l'EGTT contre les retombées des retards accumulées dans ce contexte et ce, malgré la manne financière de l'Etat qui a misé sur ce projet durable. Dans le même sillage, le wali a émis le vœu de voir de véritables investisseurs conquérir le marché du tourisme dans la wilaya de Mascara, notamment à la station thermale où beaucoup reste à faire et parfaire. Dans ce contexte des plus inexpliqués, des informations qui circulent au compte-gouttes au niveau des thermes de Sidi Bouhanifia sur ces dépréciations ou plutôt cette déchéance administrative pointée du doigt par le wali, et, malheureusement, nous n'avons aucun document pour clarifier et donner une véritable information à nos lecteurs. Plus loin, le premier responsable de la wilaya n'a pas mâché ses mots en mettant à nu les carences de la gestion au ralenti de la station médicalisée, utilisant les sources thermales d'Aqua Sirens, remontant à la période romaine, des responsables peu ou prou exigeants. De notre côté, malgré les assurances du premier magistrat de la wilaya, lors de cette réunion du 31 décembre 2012, aucune information n'a été donnée par la cellule de communication.