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Où va la Tunisie ?
Publié dans La Nouvelle République le 11 - 02 - 2013

La crise se poursuit en Tunisie après l'assassinat du président du Parti des patriotes démocrates unifiés. Le Congrès pour la République (CPR), parti laïque du président tunisien Moncef Marzouki, a donné un ultimatum de 7 jours, menaçant de quitter la coalition gouvernementale formée avec les islamistes d'Ennahda. Au même moment, des menaces sont proférées contre plusieurs personnalités, journalistes et dirigeants politiques.
Dans une conférence de presse, le CPR a indiqué que leurs partenaires leur ont demandé de reporter la démission des ministres du Parti. Nous avons décidé d'attendre encore une semaine, si toutefois nos revendications ne sont pas prises en considération, nous nous retirerions», a déclaré Mohammed Abou, cadre du parti du CPR. Dans la même conférence, le porte-parole du CPR a ajouté que son parti ne partage pas l'avis de Hammadi Djabbali sur la constitution d'un gouvernement composé de technocrates. Le rejet de la proposition du chef du gouvernement a été motivé par la peur de voir des pros-Ben Ali revenir par la fenêtre, a souligné le cadre du RPR. Un éventuel retrait des ministres CPR sera un nouveau coup dur porté au gouvernement de coalition dirigé par le Premier ministre Hamadi Jebali, déjà mis à mal par l'assassinat cette semaine de l'opposant laïc Chokri Belaïd. Hamadi Jebali a proposé la constitution d'un gouvernement de technocrates en attendant l'organisation de nouvelles élections législatives, mais il a été désavoué y compris par Ennahda, dont il est pourtant le secrétaire général. «Cette décision (de quitter le gouvernement) n'a rien à voir avec la décision du Premier ministre de former un gouvernement de technocrates», a précisé Ben Amor. Outre Ennahda, le CPR et l'autre petit parti laïc de la coalition, Ettakatol, ont critiqué cette décision en regrettant de ne pas avoir été consultés au préalable. Le CPR et Ettakatol réclament un remaniement ministériel qui déboucherait sur l'attribution à des personnalités indépendantes de portefeuilles-clés détenus par Ennahda. Ils demandent en particulier le départ du ministre de la Justice, Noureddine B'hiri, et celui du chef de la diplomatie, Rafik Abdessalem, qui est aussi le gendre de Rached Ghannouchi, président d'Ennahda. Après avoir accusé le parti islamiste d'Ennahda, la famille de Belaïd Chokri a reçu des menaces de mort. Les auteurs de ces menaces ont également affirmé qu'ils ne manqueraient pas de s'en prendre au défunt Belaïd même dans sa tombe. La veuve de Chokri Belaïd a appelé le gouvernement à assurer la protection de sa famille et promis de le tenir pour responsable si quoi que ce soit devait lui arriver. Face à ces menaces, la tombe de feu Belaïd est mise sous surveillance par les militaires au niveau du cimetière. Les menaces ont été également proférées contre des journalistes. Ces derniers sont accusés d'être les «valets» des partis du courant laïc. De leur côté, les «gardes de la révolution» proche du courant islamiste et surtout les salafistes affûtent leurs armes et menacent toute personne qui selon eux voulait «ôter» le pouvoir des mains d'Ennahda. Cet état de fait a contraint plusieurs partis de reprocher aux autorités la mollesse de leur réaction face aux groupes salafistes, partisans d'un islam des origines et qui s'attaquent depuis plusieurs mois aux lieux de culture et de divertissement (salles de cinéma et de théâtre, cafés, maisons de la culture, ...) ainsi qu'à des particuliers. Les prochains jours seront certainement très «chauds» entre le pouvoir d'un côté, les partis de l'opposition de l'autre et des milices du courant islamique qui ne jurent que par le sang.

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