Les énergies renouvelables, qu'on appelle aussi énergies nouvelles, sont, par définition, des énergies quasi inépuisables. Elles s'opposent donc aux énergies fossiles dont le stock, qui arrive à terme, à l'échelle géologique tout au moins, prendra plusieurs millions d'années à se reconstituer. Une journée d'étude sur le développement des énergies nouvelles en Algérie s'est tenue à l'Institut national supérieur de la formation professionnelle (INSFP) de Hadjout jeudi dernier. Cette rencontre, encadrée par l'Unité de développement de l'énergie solaire (UDES) de Bou Ismaïl ambitionne en premier lieu l'introduction de nouvelles qualifications dans les établissements de la formation professionnelle afin de répondre à l'avenir aux besoins d'une main-d'œuvre qualifiée capable d'assurer la réparation et la maintenance des panneaux solaires. En effet, l'introduction de métiers qualifiants dans les centres de formation professionnelle autour des énergies nouvelles permettra d'assurer une main-d'œuvre qualitative et quantitative. Ainsi, cette journée a eu pour but premier de vulgariser, d'informer et de promouvoir les métiers autour des énergies renouvelables avec, comme objectifs fondamentaux, une meilleure connaissance des énergies renouvelables ainsi que les divers modalités de leur mise en œuvre et développer les débouchés des métiers liés aux énergies. C'est aussi la volonté des acteurs de la formation professionnelle de développer les principales spécialités et métiers de production, de montage, de maintenance et d'entretien, d'électricité et de chaleur (hydraulique, éolienne, biomasse, solaire...). Le docteur Kasbadji Merzouk Nachida, directrice de l'UDES de Bou Ismaïl, a présenté une communication sur l'introduction des énergies renouvelables en Algérie. D'emblée, la spécialiste a lancé un avertissement sur la consommation énergétique en Algérie, d'où son inquiétude pour l'environnement dans notre pays. La directrice de l'UDES n'a pas manqué non plus de désigner les entreprises budgétivores à l'image des secteurs du bâtiment et du transport, dont le premier a connu une baisse allant de 42 à 25% et le second une nette progression allant de 33 à 45%. Par ailleurs, le Dr Kasbadji a longuement insisté sur l'utilité des énergies renouvelables qui tendent à préserver les énergies fossiles tout en diversifiant les filières de production solaire, géothermique, de biomasse... Il n'en demeure pas moins que les instituts nationaux de la formation professionnelle peuvent assurer cette mission de formation des techniciens supérieurs en maintenance des moyens de production des énergies nouvelles comme c'est le cas de la troisième promotion qui a vu la formation de techniciens supérieurs de l'environnement qui sont un atout supplémentaire dans le cadre de la préservation de notre écologie.