L'opposante birmane, Aung San Suu Kyi, a enfin pu recevoir son prix Nobel de la Paix, qui lui avait été décerné en 1991. Les forces de sécurité birmanes ont perpétré des meurtres, des viols et des arrestations de masse à l'encontre des musulmans rohingyas, après n'avoir rien fait pour protéger ces personnes, de même que les bouddhistes arakanais, pendant les violences interconfessionnelles meurtrières qui ont frappé l'ouest de la Birmanie en juin 2012. Parce que le gouvernement limite l'accès des organismes humanitaires à la communauté rohingyas, qui compte plus de 100 000 personnes, beaucoup sont toujours déplacés et manquent cruellement d'aide alimentaire, d'un abri et de soins médicaux. Le rapport de 56 pages, intitulé «The Government Could Have Stopped This : Sectarian Violence and Ensuing Abuses in Burma's Arakan State» («Le gouvernement aurait pu arrêter ça : les violences interconfessionnelles et les exactions qui ont suivi dans l'Etat birman d'Arakan»), décrit l'inaction des autorités birmanes qui n'ont pas pris les mesures adéquates pour freiner la montée des tensions et la flambée des violences Interconfessionnelles dans l'Etat d'Arakan. Bien que l'armée ait fini par maîtriser les émeutes qui enflammaient Sittwe, la capitale de cet Etat, les témoins arakanais comme rohingyas ont raconté à Human Rights Watch comment les soldats du gouvernement sont restés passifs quand des membres de chacune de ces communautés ont attaqué ceux de l'autre, détruit des villages et assassiné un nombre indéterminé de victimes. «Les forces de sécurité birmanes n'ont protégé ni les Arakanais ni les Rohingyas contre les attaques commises de part et d'autre, et ont ensuite déclenché une campagne de violences et de rafles massives contre les Rohingyas», avait déclaré alors Brad Adams, Directeur pour l'Asie chez Human Rights Watch. «Le gouvernement affirme s'engager pleinement pour mettre un terme aux conflits et aux violences ethniques, mais les récents événements qui ont eu lieu dans l'Etat d'Arakan montrent que persécutions et discriminations cautionnées par le gouvernement perdurent.» Le gouvernement birman devrait prendre des mesures urgentes pour mettre fin aux violences commises par ses soldats, permettre l'accès des secours humanitaires et autoriser les observateurs internationaux à visiter les zones affectées et à enquêter sur les exactions, a précisé Human Rights Watch. Le rapport de Human Rights Watch s'appuie sur 57 entretiens réalisés en juin et en juillet avec des personnes affectées par les événements appartenant aux communautés arakanaise et rohingyas ainsi qu'avec d'autres personnes au Bangladesh, où les Rohingyas se sont réfugiés pour fuir les violences et les exactions. On se demande alors qu'avez-vous fait pour sauver les musulmans de votre pays victimes de génocide pour avoir refusé de devenir bouddhistes ? Vous qui êtes lauréate d'un prix aussi prestigieux que le prix Nobel de la paix. Comment se fait-il que vous êtes restée muette devant ces crimes immondes qui ont fait des milliers de morts dont la plupart ont été brûlés vifs et leurs maisons détruites avec l'aide et la complicité de l'armée birmane. Pourquoi n'avez-vous pas agi selon votre conscience pour venir en aide à ces musulmans qui n'en sont pas à leur premier génocide? Avez-vous reçu des instructions de vos parrains américains pour massacrer des musulmans et annihiler toute une population pour conserver votre prix ? Est-ce une façon, Madame, de représenter dignement cette institution qu'est le prix Nobel ou bien vous n'avez plus de conscience, ou s'agit-il tout simplement d'une race inférieure qu'il faut éliminer pour plaire à vos donateurs ? Non Madame, vous êtes indigne de recevoir le prix Nobel de la paix car vous auriez sans aucun doute eu le prix s'il existait, celui de Thomas Robert Malthus, théoricien de la maîtrise de l'économie et les micro-peuplades selon leur race.