Le mois de mars est le mois reconnu scienti-fiquement par les fellahs et les médecins vétérinaires, ayant l'expérience dans le domaine des insectes et toutes autres espèces, durant lequel commencent la ponte et le développement des œufs. C'est lea période appropriée où il faut entamer la campagne de vaccination contre les moustiques et procéder à la dératisation et la démolition des nids, ainsi que leur regroupement dans les flaques d'eaux usées stagnantes dans les caves des bâtiments et celles cernant les quartiers populeux, comme 320 logements, 100 logements, 120 logements et 300 logements (Plateau), etc. Cela ne reviendra certainement pas trop cher à l'administration, mais permettra en revanche aux habitants de ces cités urbaines de vivre les soirées estivales avec moins de désagréments et de protéger leurs enfants des dégâts que peuvent engendrer ces maladies contagieuses et prémunir aussi la santé des nouveau-nés. C'est aussi la période propice au lancement des opérations de désinsectisation au niveau des cités urbaines, mais ni les services de l'OPGI ni ceux de l'APC n'ont encore pris la moindre initiative pour éradiquer ces insectes. Cette action permettra aux habitants des cités de vivre un été plus tranquille. Mais la saison chaude risque d'être pire que les précédentes vu que les vides sanitaires sont gorgés d'eaux usées, stagnant depuis des mois. Un SOS est lancé, les citoyens interpellent les services concernés pour procéder à la vidange des caves et au lancement des opérations, comme cela se faisait au bon vieux temps. Un citoyen nous invite à venir constater de visu l'existence de rats vivant dans les caves des bâtiments de la cité 320 logements et craint par-dessus tout, la propagation de maladies très graves pour ceux qui y habitent. En cette période, notre interlocuteur déplore vivement l'absence d'une campagne de dératisation par les services municipaux, opération autrefois entreprise dans les caves des cités, pour prévenir l'apparition de ces rongeurs nuisibles pour la santé publique. Dans le domaine de l'assainissement et de l'hygiène, il reste beaucoup d'efforts à entreprendre. Les grandes chaleurs qui s'installent mettent à nu les carences en la matière et qui ne sont pas, relève-t-on ici, nécessairement liées aux moyens matériels dont disposent les services concernés mais à l'absence de coordination et à l'incohérence dans les actions qui sont sujettes à discussions. Même le camion pulvérisateur de produits anti-moustiques dans la nature, qui sillonnait les quartiers à pareille époque, a totalement disparu du paysage local.