Un grand imam vient d'être lâchement assassiné lors d'un attentat kamikaze dans une mosquée de Damas. Il s'agit du célèbre cheikh Mohamed Saïd al-Bouti, 84 ans. Pourquoi donc ce cheikh a-t-il été visé ? Est-ce parce qu'il présentait les prêches du vendredi à la télévision syrienne, c'est-à-dire considéré «proche» du pouvoir ? Qaradaoui, avec ses fetwas rendant licite l'assassinat des gouvernants récalcitrants, vient encore de signer un crime à l'instar de celui légalisé contre Kadhafi. Bruits de bottes autour d'armes chimiques Suite à l'attaque à l'arme chimique qui a occasionné la mort de pas moins de 25 personnes dans la région d'Alep, le gouvernement syrien est pointé du doigt par l'Occident qui trouve là une opportunité pour passer à une invasion militaire. Les mercenaires en charge de la sale besogne tentent de se disculper en clamant qu'ils «manquent de l'expertise même pour pouvoir utiliser de telles armes». Mensonge ! Selon le journaliste italien Tony Cartalucci, en décembre 2012, la chaîne américaine CNN avait rapporté que «les Etats-Unis et quelques-uns de leurs alliés européens utilisent des contractants de défense — bref, des mercenaires... — pour entraîner les rebelles syriens sur la manière de sécuriser les stocks d'armes chimiques en Syrie, selon un vétéran de l'administration américaine et plusieurs diplomates à CNN». Sur la provenance des armes chimiques, le journaliste souligne également qu'elles «pourraient tout juste aussi bien provenir de Libye. Alep est située près de la frontière turco-syrienne. Si les armes chimiques pillées en Libye ont été envoyées en Syrie, elles auraient dû passer par la Turquie avec des armes envoyées depuis la Libye par les Etats-Unis et des milliers de terroristes libyens qui sont reconnus opérer en Syrie, et auraient sûrement été utilisées pour cibler des villes comme Alep». Pour leur part, les renseignements états-uniens n'ont pas trouvé de preuve accréditant l'emploi d'armes chimiques par le régime syrien contre l'opposition, a rapporté vendredi la chaîne CNN citant une source anonyme. «Nous avons des indications sérieuses confirmant que le régime syrien n'a pas eu recours aux armes chimiques ces derniers jours», a indiqué l'interlocuteur de la chaîne. Pour l'instant, Ban ki-moon avait décidé d'ouvrir une enquête à ce sujet. Attendons donc pour voir. L'éternelle allégeance «Je suis confiant en déclarant que notre alliance est éternelle, est «lanetzach» ; employant le mot hébreu qui signifie «pour toujours», a déclaré Obama dans son discours à l'issue de son arrivée dans les territoires occupés, soulignant à l'occasion que «la terre palestinienne est une terre historique des Juifs», rapporte le site de felesteen.ps. Le membre du bureau politique du mouvement Hamas, Izet Rechek, a dénoncé avec fermeté les déclarations tenues par le président américain Barack Obama. Ainsi, avec ce déni flagrant des droits fondamentaux des Palestiniens, Obama ne peut se targuer d'œuvrer en faveur d'un «processus de paix». Cela dit, son pèlerinage cache d'autres desseins qu'on ne manquerait pas de découvrir dans les prochaines semaines sur le théâtre syrien.