Sahraoui Benallal, le directeur général de l'Office national interprofessionnel de légume et de viande (Onilev), a rassuré le consommateur sur la disponibilité des fruits et légumes les mois prochains et particulièrement en mois de Ramadhan. Soulignant que deux conventions-cadres de partenariat avec les sociétés françaises dans les filières légumes et viande dont celle qui concernera la société France Agrimère, seront signées aujourd'hui, lors d'un séminaire algéro-français sur la production et la valorisation des fruits et légumes organisé hier, à Alger. S'agissant des chiffres, il dira que : «Pour le secteur fruits et légumes il y a 1,1 million d'hectares en surface, dont 600 000 hectares concernés par la surface fruitière et 406 000 hectares pour les légumes». «En surface, le secteur fruits et légumes représente 12,7% de la surface agricole utile (SAU).» En outre, le sous-directeur a affirmé que «La production de ce secteur est de l'ordre de 141 millions de quintaux en 2012, dont 100 millions de légumes et 41 millions du fruits». Selon lui, le choix de la production et la gestion de la communisation sont des conditions libres dans le secteur fruits et légumes, « les deux conditions les plus essentielles qui ont poussé cette filière à opter cette grande quantité», sans oublier le soutien de l'Etat pour l'investissement productive, en niveau de matérielle, de la production et en niveau des secteurs économisassions d'eau », le directeur, a signalé que le résultat éteint est intéressant, mais reste insuffisant. Selon Bachir Seroui, président du Comité interprofessionnel des filières de l'Onilev, le partenariat entre la France et l'Algérie est très important, pour le développement de la production de nos produits frais dont le taux de la consommation progresse d'un jour à un autre. L'objectif de cette rencontre est d'offrir de plus de produits de qualité, a des prix compétitifs et enfin adaptés aux besoins et à la demande des populations. A ce titre, le président a souligné que : «L'encouragement des jeunes pour intégrer dans ce secteur est le seul moyen pour améliorer la production et la productivité de notre pays; on a les capacités humaines et financières, surtout dans la filière pomme de terre, il faut juste sensibiliser, et orienter les jeunes à affronter ce domaine surtout au sud de pays». Rappelant que le prix de gros de la pomme de terre sur le marché algérien varie entre 35 à 45 DA. D'autre part, le directeur général de production des dattes, Laadjal Khaled que nous avons interrogé, a déclaré que : «le taux de la production des dattes est à 2 200 000 quintaux, estimant atteindre les trois millions de quintaux à la prochaine campagne». M. Laadjal a appelé les autorités à aider les jeunes du Sud qui exercent dans ce domaine. En marge de ce séminaire, plusieurs experts ont intervenu dont l'expert français, M. Soares, responsable de l'Interfel, qui a souligné que la France ne représente que 10% de la production internationale.