Le secrétaire d'Etat chargé du Tourisme, Mohamed Amine Hadj Saïd, était, jeudi dernier, en visite au niveau du site touristique de Tikjda, durant laquelle il donna le coup d'envoi des travaux du Festival du tourisme de montagne. Après avoir visité les différents stands d'exposants venus des wilayas du centre du pays (pôle touristique nord-centre) qui regroupe (Alger, Béjaïa, Tizi Ouzou, Chlef, Aïn Defla, Boumerdès, Médéa...), et avant de donner le coup d'envoi des travaux, il assista à une réunion au sein du CNLST où plusieurs responsables sont intervenus, à commencer par le directeur du tourisme et de l'artisanat de la wilaya de Bouira qui étalera en filigrane le potentiel touristique de la wilaya constituée à 80% de zone montagneuse, une région adéquate pour le développement du tourisme de montagne, sans compter les trois barrages, les sites historiques, les stations thermales, etc. L'assistance, composée de directeurs de tourisme, d'agence, d'association..., a suivi les explications détaillées sur le décret ministériel mixte (ministère de l'Intérieur et des Collectivités locales et celui du Tourisme et de l'Artisanat) relatif au séjour chez l'habitant. De son côté, la représentante du Ceneap mettra en exergue le SDAT.W (Schéma directeur de l'aménagement touristique de la wilaya), ses dynamiques, organisation, méthodologie d'étude (descriptive, analytique et comparative) et perspectives, à court, moyen et long termes. Dans un point de presse, le secrétaire d'Etat a insisté sur le développement de l'écotourisme, une option mise en exergue par le gouvernement pour le développement touristique permettant de combler le déficit en matière de structures d'accueil et vient en renforcement avec les 50 000 lits en cours de réalisation. Le tourisme de montagne, estime le secrétaire d'Etat, entre dans le cadre du développement durable, permet aussi le maintien des populations dans leurs régions respectives, tout en ayant une rentabilité. Le développement touristique passe inéluctablement par la stratégie nationale qui est basée sur cinq axes : faire de l'Algérie une destination touristique, la formation d'une main d'œuvre qualifiée et professionnelle, l'investissement dans le secteur, la chaîne touristique à travers l'organisation de la profession, ainsi que le financement des banques, notamment au profit des investisseurs dans le secteur.
