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L'arrêté des comptes annuels des entreprises (II)

L'heure est actuellement à la clôture des comptes sociaux d'une année de gestion auxquels l'ensemble des entreprises s'activent au moment où elles traversent une crise de gestion et de management dans un contexte qui soulève de nombreuses critiques et controverses au centre de toutes les préoccupations socioéconomiques de l'Etat.
Mais force est de constater que nos entreprises n'établissent leurs bilans comptables que juste pour répondre à un besoin de l'administration fiscale, sans plus, s'assimile à l'expression populaire «khodra foug taam» aux dépens de la rentabilité des capitaux et de la maîtrise et l'amélioration de la gestion de l'entreprise, ne publient pas leurs comptes sociaux dans la presse nationale qui constitue une obligation d'intérêt public, qu'il est toujours difficile de dissocier la comptabilité des sociétés de la comptabilité publique que l'on rencontre malheureusement à double vitesse dans la gestion et le contrôle, l'application du NSCF reste pour une grande partie de nos entreprises le cadre d'une simple correspondance des comptes PCN/NSCF, un manque important en matière d'expérience et de maîtrise des techniques de consolidation des bilans des sociétés de groupe qui nécessitent à effectuer d'importants exercices comptables, un cadre législatif surchargé, tantôt de droit public, tantôt de droit privé, et ceci ne facilite pas le principe de la primauté de l'économie sur la nature fiscale et juridique qui constitue une sécurité juridique économique pour les investisseurs, les actionnaires et les banquiers dans une économie de marché. D'où la difficulté de mieux appréhender cette nouvelle pratique comptable ultralibérale qui résulte d'un apprentissage long et complexe dans la mesure où la comptabilité de nos entreprises n'est pas encore vivante et dynamique dans le processus des stratégies de gestion et de contrôle. A ce titre, la réforme comptable loi N°07-11 du 25/11/2007 dont l'application est intervenue en 2010 en Algérie, n'a visiblement pas encore apporté le changement espéré sachant réformer c'est développer, moderniser et enfin rendre plus efficace, plus performant et plus transparent notamment la comptabilité enrichit le management et l'économie en général. Il s'agit ainsi d'une question-clé afin de mettre la comptabilité de nos entreprises au centre des évolutions mondiales pour internationaliser l'entreprise algérienne et par voie de conséquence contribuer à l'intérêt grandissant envers les investisseurs (IDE) les actionnaires et les agences de notation (Coface, GoldmanSachs...) En effet, dans une économie de marché, le bilan comptable est tributaire d'un système financier et comptable faut-il le souligner revêt une importance fondamentale dans la qualité de la gestion et la transparence des entreprises et par conséquent il constitue un bon indicateur de la pratique économique et financière. C'est aussi un instrument pour instaurer et développer une politique dans la lutte anti-corruption et l'évasion fiscale dont on parle également qui seraient bien au même titre que la maladie du cancer capable de détruire non seulement notre économie mais, toutes les valeurs de notre société. Il s'agit aussi d'un instrument privilégié pour les besoins de consolidation et de la centrale des bilans et d'observation pour la comptabilité nationale et à éclairer la politique économique d'un pays où il constitue une grande richesse dans le traitement et l'élaboration des états financiers et comptables et aussi et surtout d'un excellent indicateur de l'évolution de l'économie notamment d'établir des perspectives et analyser des conjonctures économiques et financières. Il s'agit là d'un grand pas pour se doter d'un outil de management, de contrôle et d'observation appelé à évoluer et être appliqué rigoureusement à toutes les activités économiques, commerciales et financières pour un regard nouveau sur la vraie visibilité de l'économie des entreprises algériennes notamment, les incidences économiques et financières sur la gestion des entreprises en ce qui concerne : les prix, les produits et matières cotés en Bourse, la consolidation des bilans pour les groupes, les transactions interfiliales (sociétés mixtes et groupes de sociétés), les cessions d'actions ou parts sociales, les titres de participation, variation des taux de change, la mobilité des capitaux, méthodes de calcul des coûts et prix de revient, l'inflation monétaire et prix qu'il faut absolument cerner et maîtriser dans l'économie de marché, cotation des actions en Bourse des valeurs, taux d'intérêt débiteurs, les variations économiques et financières qui résultent surtout de crises ou de récessions, les dépréciations ou perte de valeurs sur les actifs, pertes d'exploitation liées aux grèves, chômage technique, l'application récente du code des marchés publics aux entreprises économiques (EPE). Tout cela conduit à une réévaluation, une dévaluation ou une perte d'exploitation ayant une incidence économique ou financière et doit être pris en considération dans les bilans comptables des entreprises et les rapports de gestion des conseils d'administration. En effet, la clôture du bilan n'aura de sens que si on lui applique les réalités économiques et les normes internationales. A titre d'exemple : l'inflation ou la hausse des prix engendre des plus-values que les bilans ne font pas apparaître dont notamment les actifs y figurant ne correspondent pas à la hausse des prix cela amène à une surévaluation des bénéfices qui ne traduisent pas la prospérité ou l'amélioration de la gestion des entreprises au sens économique et qu'on peut appeler à ce titre de bénéfices d'inflation et ayant un caractère fictif. D'où, il découle de la place et du rôle de la comptabilité de nos entreprises devant désormais s'aligner sur la réalité économique pour mettre en confiance les investisseurs, les tiers et les actionnaires. En effet, les données comptables et financières établies et produites n'auront de sens que si elles reflètent ou se rapprochent de la réalité des marchés et par voie de conséquence pour une bonne gestion comptable pour déterminer la juste valeur de l'entreprise. Par cette approche on vise également à répondre à un grand souci d'être proche du monde de l'économie d'aujourd'hui notamment entre les comptes de l'entreprise et la réalité économique et financière associée à plus de transparence et de traçabilité, qui constituent la base nécessaire et apte à répondre aussi efficacement à toutes les attentes de l'entreprise en matière de pilotage aux regards des nouveaux besoins générés par l'économie et la finance que connaît le monde de l'entreprise. Ceci dit, il ne s'agit pas d'une simple tâche d'imputations comptables, mais plutôt le fruit d'immenses travaux comptables d'aboutir à une comptabilité ordonnée des faits économiques, financiers et juridiques de l'entreprise qui se déroulent ou s'exercent à l'intérieur des circuits du marché et de la Bourse des valeurs... Enfin, sommairement, le système comptable sur la structure qu'il s'appuie, comporte des normes comptables internationales aux nombres de : IAS/40 (international Accouting Standards), et en IFRS/07 (International Financial Reporting Standard) et composé d'une nomenclature de comptes dit plan comptable, structurés en sept classes permettant la production des états financiers (Bilan, compte résultat, le tableau des flux de trésorerie, le tableau de variation des capitaux propres et l'annexe) fondés sur : a) Des principes comptables sur la base de huit à savoir : comptabilité d'engagement – intelligibilité-fiabilité-coût historique-continuité d'exploitation-pertinence-comparabilité-prééminence. b) Des normes comptables portant sur des règles d'évaluation et de comptabilisation des actifs, des passifs, des charges et des produits ainsi le contenu et le mode de présentation des états financiers. Pour cela, Il reste à souhaiter du Conseil national de la comptabilité des actions valorisantes devront s'inscrire dans le cadre d'une politique de normalisation comptable afin de professionnaliser davantage la gestion des entreprises : - Le Conseil national de la comptabilité (CNC) doit publier des rapports périodiques sur l'évolution du système comptable et la profession comptable. Et par voie de conséquence apportera des solutions durables aux difficultés que rencontrent les comptables. - La mise en place d'un observatoire de l'évolution de la profession comptable et du droit comptable. - La diffusion des avis ou des directives comptables. - La publication d'une revue économie et comptabilité, sinon un bulletin de liaison ayant trait aux nouvelles du NSCF comme étant un espace pour un échange de vues et d'expériences sur les problèmes d'application ainsi de réflexions complémentaires au développement du NSCF en Algérie où pourront s'exprimer les comptables, les financiers et tous les acteurs du monde de l'entreprise. Aussi, il est temps de créer un espace de rencontres de la corporation comptable, notamment entre professionnels de l'ordre des experts comptables, comptables d'entreprises et chefs d'entreprises. - La révision comptable doit retrouver sa place au sein de nos entreprises. - La spécialisation en économie d'entreprise (droit des affaires, comptabilité, etc.) au sein de la justice et les corps auxiliaires (avocats, notaires...) .Le statut légal et réglementaire du comptable d'entreprise à faire valoir aujourd'hui dans l'organisation des entreprises algériennes En définitive, trois questions globalement se dégagent a priori : - A-t-on fait une évaluation sur l'application de la réforme comptable afin de mieux amorcer la normalisation comptable en Algérie ? - Combien avons-nous aujourd'hui de commissaires aux comptes ou d'experts comptables algériens certifiés aux normes comptables internationales ? - A quand nous aurons une Bourse des cadres (V.H) au service de l'économie d'entreprise ? (suite et fin)

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