Le Colloque international «50 ans de formation et de recherche agronomique en Algérie», a ouvert ses portes hier, à l'Ecole nationale supérieure d'agronomie (Ensa) à Alger, par le ministre de la Pêche et des Ressources halieutiques. A cette occasion, le ministre Sid Ahmed Farroukhi a salué les efforts fournis par tous les responsable de cette école. «L'Ensa est l'exemple de l'école algérienne, un capital de connaissance et de la recherche». «Le défi qu'on doit relever aujourd'hui est de préparer nos étudiants et les s'adapter aux changements, en leur assurant une bonne formations», a-t-il dit. Sous le thème : «50 ans de formation et de recherche et les défis scientifiques», ce colloque organisé à l'occasion des célébrations du cinquantenaire de l'Indépendance. D'éminents chercheurs et experts algériens et étrangers animeront, tout au long de cette rencontre, des séances plénières pour débattre de plusieurs problématiques liées à la recherche agronomique, la sécurité alimentaire, la recherche agronomique et au monde agricole. Outre des chercheurs et professeurs issus d'universités nationales, il y a également la participation d'experts et chercheurs du Centre international de hautes études agronomiques méditerranéennes (CIHEAM) et universités françaises spécialisées dans l'agronomie, de l'université de Liège (Belgique), ainsi que des universités de Yaoundé (Cameroun) et de Barcelone (Epagne). «Les grandes évolutions» réalisées par l'ENSA depuis l'indépendance sont l'une des communications qui seront animées par des experts pour retracer l'historique de «l'ex-école d'agriculture de Maison-Carrée» telle qu'elle a été nommée par la France coloniale de 1905 à 1962. Plusieurs conférences liées aux enjeux de la sécurité alimentaire, les défis scientifiques en matière de conservation des écosystèmes, les politiques agricoles et agroalimentaires et la production agricole et les biotechnologies. L'Ensa a été en fait, le premier institut de formation d'ingénieurs agronomes créé par l'administration coloniale en 1905 à El Harrach. Après l'indépendance, l'école a été baptisée Institut national d'agronomie (INA) jusqu'en 1990, avant de connaître en 2009, sa troisième dénomination pour devenir l'Ecole nationale supérieure d'agronomie. Le nombre d'ingénieurs formés par cette école est passé de 6 à l'indépendance à près de 6 600 en 2012. Plus d'une dizaine de ministres et plusieurs hauts cadres de grandes entreprises sont issus de cette institution.