Dans le cadre de la célébration de la Journée nationale de l'étudiant, qui coïncide avec le 19 mai de chaque année, un festival dédié pour les étudiants de l'université des sciences et de la technologie Houari-Boumediene a ouvert ses portes, hier, au sein de l'USTHB, par l'Union générale des étudiants algériens. Un riche programme a été présenté par plusieurs conférenciers, pour la commémoration du double anniversaire, la fête de l'étudiant algérien, et la création de l'Union générale de étudiants algériens (20e anniversaire). Le recteur de l'université a salué, les efforts des anciens étudiants qui ont combattu, pour la libération de l'Algérie. «Le 19 Mai 1956 a été un moment de rupture dans l'évolution de la guerre de Libération nationale. C'est une date mémorable qui signe l'entrée des étudiants dans l'action révolutionnaire». C'est une date très importante, pour nous et pour nos étudiants, la commémoration de cette date est notre devoir». Les jeunes d'aujourd'hui constituent le soutien dans le processus d'édification, la consécration l'évolution de pays et sa sécurité. Les jeunes étudiants et les compétences scientifiques «doivent jouer un rôle très important pour être à l'abri des anciens. le recteur de l'université d'Alger, a rappelé que les étudiants n'avaient pas rejoint les rangs de l'Armée nationale populaire (ANP) le 19 mai 1956 seulement, mais depuis le déclenchement de la glorieuse Guerre de Libération nationale. Par ailleurs, il a salué les réalisations accomplies dans les domaines de l'enseignement supérieur et l'éducation nationale, citant à titre d'exemple l'augmentation du nombre des diplômés universitaires par rapport à la période post-indépendance. De son côté, un représentant de l'Union générale des étudiants algériens a affirmé que l'adhésion des étudiants algériens au combat révolutionnaire constituait «un tournant décisif » dans la Révolution du 1er Novembre 1954. La date du 19 mai constitue une des «pages glorieuses» de la Révolution nationale quand les étudiants ont déserté les bancs de l'université pour rejoindre les maquis, convaincus que «l'avenir et la dignité du pays sont tributaires de l'indépendance». En outre, un programme riche en activités est prévu dans plusieurs facultés d'Alger où des rues ont été rebaptisées aux noms des martyrs de la Guerre de la Révolution nationale.