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Sidi-Bousekrine, la mort plane de nouveau !
Publié dans La Nouvelle République le 12 - 06 - 2013

Dans les dédales de l'antique quartier de Sidi-Bousekrine qui ceinture le vieux cantonnement populaire de Baba-Ali, les lieux donnent l'impression d'un endroit en guerre abandonné par sa population obligée de fuir.
Ce n'est pas pourtant pas Mogadiscio ou Damas, mais une ruelle qui traverse la rue Fergani du centre de Sidi-Bousekrine dans le prolongement des allées et dont la quasi-totalité des maisonnettes menacent de s'effondrer. Le même scenario est visible où des inclinaisons fortes inquiétantes dans certaines habitations qui juxtaposent l'ancienne école Pascal-Muselli, où des parents d'élèves ont estimé qu'il y avait là un véritable risque. Un péril même. D'autant que de nombreux écoliers passent par là pour se rendre dans cet établissement scolaire sans oublier les autres bambins, qui vivent dans des conditions difficiles, qualifiés d'apatrides qui crèchent dans ces lieux maudits, ne semblent pas faire un véritable poids ou a priori les autorités qui sont chichement gratifiés par l'Etat-providence ne sont pas aussi animées qu'on le pense pour prendre les doléances des occupants des lieux qui sont lassés par tant de serments vides, surabondants et mornes des salons feutrés. A la rue Fergani, comme dans la plupart des ruelles du quartier de Sidi-Bousekrine, des locataires qui logent chez des marchands de sommeil, des taudis à des prix irréfléchis, vivant au milieu des rats, serpents et autres bestioles, le tout dans des conditions d'insalubrité effroyable, et ce, depuis des dizaines d'années au vu et au su des responsables concernés par ce problème humanitaire des plus déplorables. L'absence notamment d'un dispositif de sécurité suffisant pour protéger les locataires loin des idées reçues des uns et des autres sur la moralité de ces femmes et autres familles où subsistent des familles honnêtes et les responsables ont mis tous ce beau monde dans le sac. Parce qu'elles sont femmes célibataires, de bonnes ou mauvaises mœurs, des donneurs de leçons et mauvais élèves au niveau de la wilaya de Mascara, qui côtoient le vice et la vertu, le sordide et la pureté de façade et qui tirent les ficelles, unanimement défenseurs des droits de l'homme dans les magnificences collations des salons feutrés, ne veulent plus entendre parler de cette caste de citoyens. A des degrés divers, ces résidants opprimés par la puissance publique continuent d'être un véritable fardeau dans la plus large acceptation du terme où a chaque malheureux événement, des officiels ont été unanimes pour déclarer en ces termes : «Cachez-moi ces femmes qu'on ne saurait voir !» La wilaya de Mascara est une région profonde de notre pays symbole en la matière, c'est que malheureusement, sur ce chapitre, les donneurs de leçons sont aussi nombreux que les cancres qui font de bons sujets, toujours les mêmes, à la fois sourds aux reproches et parfois franchement contestataires. Face à ce constat, les divers P/APC imposés et parvenus grâce à une fraude systématique y compris les innombrables walis qui ont foulé le sol de la wilaya, figure sur le registre infâme des despotiques qui se sont engraissés sur le dos des opprimés ou les fausses statistiques ont surpassé un parc de logements imaginaires qui ont été malheureusement cédés à des gens hors wilaya, qui se sont enrichis grâce à des coups de pouce via des walis et autres hauts responsables. Les exemples ne manquent pas en ces sens dans une wilaya pilote, où des secrétaires généraux de wilaya qui ont été ramenés à titre de wali font et défont la scène d'une évidente complaisance pour se faire une référence via des canards de complaisance et autres circuits informels et d'invétérés beaux prédicateurs. A force d'être abandonnées à leur sort malgré des bribes de promesses informelles d'évacuation non tenues à ce jour par les autorités locales, pourtant informées de leur cas, et ce, vers un centre de transit de proscription, comme au bon vieux temps des camps de ségrégation raciale de l'époque coloniale. Le 4 juin de l'année en cours, un affaissement partiel de la rue Fergani a été remarqué où une partie de cette ruelle s'est complètement affaissée et les locataires craignent sérieusement pour leur vie à cause d'un glissement de terrain qui se fait menaçant. Faut-il qu'il ait mort d'homme pour sanctionner les commis de l'Etat et autres responsables incompétents en matière de gestion de la chose publique ? Pour conclure, en plus de la promiscuité, la chaussée s'enfonce en entonnoir sur une ruelle qui se dérobe où aucune mesure contre ces périls imminents et non imminents n'a été prise. Les droits les plus élémentaires des citoyens demeurent abusés, bafoués et piétinés pour que certains intouchables énergumènes se maintiennent de gré ou de force aux dépends des faibles. Où est cette justice sociale dont on parle haut et fort ? Nous y reviendrons !

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