La rupture d'un oléoduc de la compagnie pétrolière équatorienne Petrocuador a causé une véritable marée noire dans la rivière Napo, affluente de l'Amazone. Les autorités tentent actuellement de réguler la situation. Le danger demeure cependant pour les populations vivant aux abords du fleuve, notamment les groupes indigènes. Cela fait maintenant une semaine que le gouvernement équatorien a annoncé le désastre mais la situation est loin de s'arranger. il y a peu, un oléoduc appartenant à la compagnie pétrolière de Petroecuador s'est rompu et a déversé quelque 10 000 barils sur les 309 000 qu'il transitent tous les jours. La catastrophe se serait produite dans la rivière Napo, affluente de l'Amazone, contaminant ainsi plusieurs régions de l'Equateur mais aussi du Pérou que le cours d'eau baigne également. Aujourd'hui, les autorités péruviennes tentent de limiter les dégâts et de nombreux avions survolent la région afin d'évaluer l'ampleur du désastre. Le nettoyage de l'eau est en cours et des barrages flottant censés empêcher la propagation des nappes de pétrole ont été mis en place. Des produits absorbants ont également été dissous dans l'eau afin de réduire les taches blanches visibles à sa surface et signalée par les riverains. De son côté, le Brésil situé plusieurs centaines de miles en aval, a mis sa marine en état d'alerte et a offert une assistance technique. «Le Brésil a offert de l'aide à l'Equateur et au Pérou pour soutenir le travail de confinement et la dispersion de la nappe de pétrole dans les deux pays», a déclaré le ministère des Affaires étrangères dans un communiqué. Le ministre de l'Environnement du Pérou, Manuel Pulgar Vidal a jugé lui que la marée noire était un «problème très grave».