La Fondation Emir Abdelkader, section d'Oran, en présence de Idriss Djazairi et une centaine d'adhétrents et membres issus de 18 wilayas du pays, a commémoré le 178e anniversaire de la bataille de la Macta (27 juin 1835). Les présents ce sont recueillis au pied de la stèle érigée sur le lieu de la bataille de la Macta (Oran). Après la cérémonie rituelle de recueillement (dépôt d'une gerbe de fleur, hymne national et lecture de la fatiha), le professeur Sohbi a animé une communication. «L'armée française a perdu durant la période de 1830 à 1 843 plus de 100 000 soldats comme le confirment certains rapports de l'administration française. Les 85% des batailles de l'Emir se sont déroulées sur le littoral car l'Emir avait besoin d'une fenêtre diplomatique. En tout, il a livré 115 batailles et celle de Macta est la plus grande, au terme de laquelle les soldats français ont fui Oran vers l'Espagne et cette ville a été entièrement libérée par l'armée de l'Emir. Les soldats français sont revenus dès la nomination d'un autre général à la tête de l'armée française à Oran. Cette victoire a donné une réalité politique à l'Emir», dira le conférencier. Ensuite un débat relatif à la gestion de cette fondation a été lancé par le président de la section d'Oran de la Fondation, le Dr Chamyl Boutaleb. Il a répondu à des rumeurs portant sur l'existence d'une autre personne qui dirige la section d'Oran. «Il ne s'agit pas d'une guerre de leadership entre les membres de la famille de l'Emir Abdelkader. La fondation est ouverte à tous les citoyens algériens qui adhèrent et respectent son statut particulier et les lois de la République. La section d'Oran est présidée par le Dr Chamyl Boutaleb dont voici une copie la décision exécutoire de la justice(copie a été remise au journal) . J'ai saisi le procureur et informé les autorités publiques. Nous avons informé l'opinion publique sur les colonnes du journal la Voix de l'Oranie. Donc aucune personne physique ni autorité publique ne peuvent transgresser la loi de la République et agir au nom de la section d'Oran.» Emboitant le pas au président de la section d'Oran, un député à l'APN a déclaré qu'un rapport consistant a été remis au ministre de la Justice, garde des Sceaux.