C'est parce qu'ils ont combattu pour l'indépendance de leur pays, l'Algérie, que l'auteur Youcef Dris leur a consacré un livre intéressent intitulé Le combat des justes, publié récemment aux éditions El-Ibriz. Youcef Dris est un journaliste et écrivain algérien, né à Tizi Ouzou le 25 octobre 1945. Il a fait ses premiers pas dans la presse en 1970 avec des nouvelles dans le journal El Moudjahid. Par la suite, il a été rédacteur en chef dans un groupe de presse Ouest Tribune d'Oran. Il a dirigé deux hebdomadaires culturels. Il est l'auteur de plusieurs ouvrages dont Grisaille (recueil de poèmes, 1993), Les Amants de Padovani (roman, 2004), Affaires criminelles. Histoires Vraies 2006, plusieurs contes pour enfants 2006, 200, Biographie de Guerouabi 2008, Gravelures (recueil de poèmes, 2009), Destin à l'encre noire, roman aux éditions Dalimen 2012, Les Massacres d'octobre 1961 (essai historique, 2009). Le livre le plus récent de Youcef Dris est Le puits confisqué, paru en 2010 à Bahia Edition. Son dernier né, Le combat des justes, n'est autre qu'un hommage que Youcef Dris a voulu rendre aux femmes et aux hommes qui ont aidé la cause algérienne lors du combat libérateur. Pour ces nombreux combattants, il s'agissait d'une cause juste. A l'aide de phrases simples mais lourdes d'émotion, l'auteur retrace, ainsi, l'itinéraire de ces milliers de femmes et d'hommes qui ont bravé de nombreux dangers pour défendre la cause algérienne. «Français d'Algérie, ils ont combattu auprès des Algériens lors de la guerre de Libération. Pourtant, peu d'entre eux sont sortis de l'anonymat (...). Comment un intellectuel français qui ne connaissait à priori rien de l'Algérie en vint-il à se faire le frère alors que d'autres Français d'Algérie ont, par leur silence et leurs dérobades, cautionné l'oppression coloniale ? (...). Pour le comprendre, il faut retracer l'itinéraire de ces hommes» lit- on en quatrième de couverture. Pour revenir sur la cause juste de ces militants étrangers de l'ombre, Youcef Dris dresse le portraits de plusieurs personnages clés dont, entre autres, Francis Jeanson, Roeberto Muniz, Henry Alley, Chaulet, Yveton, Blanche Moine Masson, Georges Acampora. Des portraits des plus éloquents sont dressés. Certains militants étrangers ont préféré quitter l'Algérie après l'indépendance, d'autres ont choisi d'y rester, à l'image du couple Chaulet ou encore de Georges Acampora. Ce dernier avait opté pour la nationalité algérienne, refusant la binationalité, algérienne et française dont il avait droit. Il occupa de hautes fonctions au sein de la Protection civile où il termina sa carrière avec le grade de lieutenant-colonel avant de prendre sa retraite à la fin des années 1980 à Bab El-Oued. Le combat des justes, Youcef Dris, éditions El-Ibriz