Les aviculteurs jouent à cache-cache en vendant le kilogramme de poulet à n'importe quel prix. L'Etat a exonéré les éleveurs de la TVA et des taxes douanières sur l'aliment de volaille. La DCP de la wilaya de Béchar a mobilisé durant le mois de Ramadhan ses brigades de contrôle commercial de tous les produits alimentaires, notamment les viandes. Il paraît que ces vendeurs rusent en trouvant les motifs et les prétextes pour marchander le prix des viandes blanches. Au mois d'août dernier, un seul dépositaire vendait du poulet à 230 DA. Selon les consommateurs, il s'agit d'un scénario exprimant le marché parallèle pour faire croire que le kilogramme connaîtra une chute dans les mois à venir, octobre, novembre et décembre. Mais non. Cette deuxième semaine le prix est de 480 DA le kilogramme. Un boucher avicole nous a signalé que la viande blanche est de mon bonne qualité à 500 DA. Les consommateurs se sont posés des questions. Est-ce que les habitants de la ville de Béchar ont doublé, le prix des aliments de volaille est en hausse progressive, existence de plusieurs intermédiaires dans la chaîne de vente de poulet ? Cette problématique reste fluctuante et oscillatoire pour que nul ne sache le prix exact et les pouvoirs publics s'échineront à trouver des solutions pour endiguer ce phénomène d'augmentation qui nous frappe tous les produits alimentaires. Les justifications de part et d'autre sont toujours les mêmes, et le dindon de la farce reste le consommateur, bien évidemment.