Le plan quinquennal 2015/2019 destiné à la protection des villes contre les inondations a besoin d'une enveloppe financière de 260 milliards de DA, a annoncé, hier, Ahcen Aït Amara, directeur de l'assainissement et de la protection de l'environnement au ministère des Ressources en eau. «Nous avons besoin de 260 milliards de dinars» lors du plan quinquennal 2015/2019 pour protéger les villes contre les inondations, a indiqué ce responsable à la Radio nationale. Il a ajouté que 700 projets ont déjà été identifiés pour protéger des villes connues qui «n'ont pas figuré dans le précédent plan» du quinquennat 2010/2014, précisant que les financements prévus par le budget seront répartis annuellement. «Toutes les villes présentant une topographie» les exposant à des risques d'inondations seront concernées par ce plan, a dit le même responsable qui a cité l'exemple de la ville de Saïda. Aït Amara a également rappelé que le plan quinquennal qui s'achève a réservé 50 milliards de DA à la lutte contre ce phénomène. Or, il regrette que les actions de curage et d'entretien des canalisations ne soient pas suffisantes malgré les investissements consentis pour construire divers ouvrages. Le même responsable a assuré que les aménagements prévus pour éviter des inondations à Alger sont efficaces et qu'une catastrophe a été évitée lors des pluies de mai dernier grâce à ces ouvrages. Le directeur de l'assainissement et de la protection de l'environnement a aussi détaillé les plans de protection de Ghardaïa, Khenchela, El-Bayadh et Sidi Bel-Abbès. Sachant que la ville de Khenchela sera prochainement dotée d'un plan d'urgence de protection définitive contre les inondations, ainsi qu'un autre phénomène à prendre en considération, le lancement des opérations de calibrage des oueds qui doivent être permanentes et efficaces.