Non, il ne s'agit pas d'un film ou de science fiction. C'est une réalité. Elle a lieu en cette période précise, et des citoyens bafouent les lois et les règlements de l'urbanisme, foulant au pied les dispositions des mesures de sécurité. Et pourquoi pas ? Ce sont toujours les habitués qui mettent les institutions de l'Etat devant le fait accompli. «Autant profiter», pensent-ils. La réalité de ce qu'on raconte là, nous l'avons vécue. Un entrepreneur qui a obtenu de réaménager le centre des archives est considéré comme un super «chef». Il laisse ses outils éparpillés partout, l'agent de sécurité chargé de la surveillance du centre des archives a demandé à l'entrepreneur de ramasser ses outils dès la fin de la journée. L'entrepreneur répond d'une manière propre à ses semblables. Sans trop accorder d'intérêt aux agents de sécurité, ce dernier nous dira tout simplement : «C'est moi le responsable ici, si vous avez quelque chose à dire, il faut s'adresser au wali. Les agents de sécurité interpellent le délégué de sécurité et le wali pour mettre fin à ces dépassements porteurs d'anarchie.