Nous apprenons selon une source généralement très bien informée que le nouveau président de l'Assemblée communale de Sidi M'hamed aurait reçu ce lundi en fin d'après midi de la part d'un huissier de justice une invitation à assister à une réunion extraordinaire provoquée par les 17 élus contestataires qui avaient décidé de ne plus collaborer avec le président de l'APC. La réunion extraordinaire est programmée pour ce jeudi 26 septembre 2013. Rappelons que les protestataires reprochent au maire des méthodes de gestion incompatibles avec le nouveau Code communal, dans la même foulée qu'ils critiquent certaines décisions qu'ils estiment clientélistes envers le parti MSP, les associations, ou les sympathisants d'obédience MSP, en sus des blocages touchant le règlement des problèmes liés à l'administration, au marasme culturel, celui des loisirs, de l'hygiène publique, et surtout le fait que le maire aurait commis une immense bévue en ordonnant des commandes de mobiliers sans l'aval de l'exécutif et de la commission des réformes, nonobstant des fiches techniques qui auraient été gonflées et des ODS qui ont été donnés tardivement aux artisans, juste avant la rentrée des classes, indisposant ainsi personnel enseignant et élèves. En outre, le président de l'Assemblée aurait fait une fausse délibération nommant un élu à un poste de responsabilité sans obtenir au préalable l'accord de l'Assemblée. L'exploitation de ce faux document et son usage a énormément fragilisé Zénasni, d'autant qu'il a également nommé un de ses proches collaborateurs dans la commission d'évaluation, lui permettant également d'assister aux délibérations pour l'octroi des subventions aux associations en violation de la loi contenue dans le nouveau Code communal. Les élus contestataires devraient ce jeudi signifier leur retrait de confiance au P/APC et demander à la tutelle qui sera représentée à cette réunion extraordinaire par le wali délégué intérimaire de Sidi M'hamed de prendre acte de leurs revendications appelant à la destitution de Zénasni. En principe, si les doléances des élus contestataires aboutissent, il sera procédé à l'élection d'un nouveau maire incessamment.