Le film algérien «C'est dans la boîte» du réalisateur Djamil Beloucif a été projeté, jeudi après- midi, à la salle Maghreb à Oran dans la cadre de la compétition des longs-métrages du Festival d'Oran du film arabe (FOFA). Ce docu-fiction raconte l'histoire d'un cameraman qui arrive aux Boiffiers, un quartier en France où il rencontre les habitants et y découvre un quotidien à mille lieux des clichés usuels. Cette oeuvre cinématographique, qui n'est ni un documentaire, ni un vrai film (produite en 2003) où Sabrina et Valentin ont participé au tournage, adapte une technique différente basée sur l'image plus que le texte en abordant une série de sujets. Basé sur des techniques de réalisation modernes, ce docu-fiction aborde la coexistence, la solidarité, les rêves de jeunes et les préoccupations d'Algériens nés et grandis à l'étranger. Selon le réalisateur, ce film est basé sur l'image expressive, précisant qu'il utilise cette technique qui lui convient plutôt que de se baser sur des scenarii classiques. Pour ce qui du choix des jeunes comédiens, il expliquera qu'il a fait appel aux jeunes du quartier et à des élèves de collège pour camper des rôles dans son film : «On a fait appel à 300 gamins et on a choisi parmi eux 30 qui ont participé à ce film», ajoutera le réalisateur du film dans une déclaration à la presse et d'ajouter que son film ressemble à celui de Abdellatif Kechiche (L'Esquive), un film sur les banlieues. Le type et sa classification du film a marqué la fin du débat avec le réalisateur et certains cinéastes et critiques présents à la salle de projection. A cet effet, certains l'ont qualifié de film narrateur, d'autres de fiction. En outre, parmi les messages véhiculés par la réalisatrice à travers les séquences du film, «L'espoir et le rêve», on trouve la fuite des dures conditions de vie, la solidarité, les préoccupations des Algériens nés et ayant grandi à l'étranger. De l'avis des spectateurs, ce film est une nouvelle expérience qui rentre dans le cadre du cinéma arabe. «Franchement, j'étais très contente de voir ce film, ce qui m'a plu, c'est que les séquences ont été bien tournées et les images étaient bien visibles», nous dira une passionnée du 7e art rencontrée après la projection du film. Selon, Rafik, 26 ans, étudiant, rencontré avec son ami après le film, le début du film n'était pas très clair, c'est au cour de son déroulement qu'il a fini par être transporté et a commencé à déceler les messages des jeunes.