Alors que tous les yeux sont braqués sur le football, particulièrement sur le match Burkina-Faso – Algérie, les autres disciplines meurent à petit feu. Dans un infranchissable mur d'indifférence. Plus de handball même si l'IHF est intervenue pour gommer Derouaz, l'acteur principal de la notoriété de cette discipline. Plus d'athlétisme, même s'il fait beaucoup courir. Une médaille d'or olympique puis la traversée du désert autant que le volley-ball dont nos équipes nationale, féminine et masculine, viennent de subir un véritable affront en coupe d'Afrique des nations. Ça ne voltige plus de ce côté, ni de celui du basket-ball, tombé dans «le panier» depuis belle lurette. Autant que la natation, partie à vau-l'eau et la boxe, victime elle aussi d'un knock-down dévastateur. Les nouveaux pugilistes n'ont pas pu se remettre debout de ce chaos (K.-O.) et relever le défi comme l'ont fait leurs aînés dans les Jeux olympiques. Il y a tant à dire sur toutes les disciplines tellement, elles sont réduites à faire de la simple figuration dans les compétitions internationales. Même le football est tombé dans ses travers et n'était-ce l'apport des émigrés, notre équipe nationale n'aurait jamais atteint la phase des barrages des éliminatoires de la coupe du monde 2014. Pas une seule discipline ne s'est distinguée des autres par ses performances. Ou si, dans les Jeux paralympiques, l'Algérie arrive plus ou moins à suivre la cadence. Autrement dit, elle boîte avec tout le respect qu'on doit à nos athlètes handicapés qui se distinguent toujours dans les compétitions de haut niveau. Ils sont pratiquement les seuls à avoir honorer les couleurs nationales. C'est donc tout le sport qui ne fonctionne pas et il faudrait vraiment un miracle pour qu'il soit remis sur rails. Pourquoi ? Pour la simple raison que les responsables du secteur pensent que ce sport est en bonne santé et qu'il est sur la bonne voie.