Le renvoi du Conseil des ministres de 48 heures a encore profité aux habitués et aux spécialistes de l'intox, pour propager des fausses informations sur la santé du président de la République. Fort heureusement, l'apparition du chef de l'Etat à la présidence de la République a une nouvelle fois décrédibiliser les auteurs de ces «sournoiseries» vis-à-vis de l'opinion publique en général et du peuple algérien en particulier. En effet, prévu le mercredi 25 septembre, le Conseil des ministres a été reporté pour le dimanche 29 du même mois. Le renvoi de la réunion de quelques heures seulement sans compter le week-end, a profité à certaines «brebis galeuses» de diffuser des fausses informations sur la santé du chef de l'Etat. Comme à leurs habitudes, ces «grandes gueules» ont essayé d'induire l'opinion publique en erreur indiquant que le président de la République a été une nouvelle fois évacué à l'étranger. Dans un premier temps, ils ont cité la Suisse où selon eux, le président de la République s'est rendu dans une clinique privée pour se soigner de ses nouveaux problèmes de santé. Continuant leurs mensonges, ces mêmes spécialistes d'intox ont indiqué que M. Abdelaziz Bouteflika s'est rendu en France et non pas en Suisse. Le hic est que ces «informateurs» se contredisent en un laps de temps, indiquant que l'avion a bien atterri à Roissy à Paris mais sans le président de la République. Ils auraient pu ajouter que l'avion du chef de l'Etat a fait escale quelque part... et a redécollé sans lui. A en croire ces « Mythomanes», certains naïfs pourraient croire que ces personnes vivaient avec le président de la République. Nous avons souhaité voir le visage de ces hâbleurs, lorsqu'ils ont appris que le président de la République Abdelaziz Bouteflika a présidé le Conseil des ministres dimanche à El Mouradia. Cela veut-dire que le chef de l'Etat n'était pas en Suisse, ni en France et ni ailleurs mais en Algérie. En réalité, le report de la réunion avait pour but de donner un laps de temps aux membres du gouvernement de finaliser les projets des textes à examiner par le Conseil des ministres. Et alors ? Que pensent les lecteurs et ceux qui avaient lu les fausses informations publiées ici et là ? Quelle crédibilité auraient-ils après ces fausses informations qu'ils ne cessent de propager ? Pourtant, le fait d'être malade n'est pas une honte et n'importe quel être humain pourrait l'être. Pourquoi alors un tel acharnement sur la personne du président de la République ? Même si cette catégorie de personne voulait nuire au pays en exploitant la maladie du chef de l'Etat, ils savent très bien que le peuple algérien n'est pas dupe à ce point. L'Algérie est forte par ses «hommes» et par ses institutions et ce n'est pas ces «parasites» qui pourraient déstabiliser le pays.