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Le «coup d'Etat» évité de justesse
Publié dans La Nouvelle République le 04 - 10 - 2013

L'instauration du pluralisme politique après les événements du 5 octobre 1988, n'a pas été effectuée sans risque pour le pays. La précipitation par laquelle les changements ont été opérés a failli être fatale pour l'Algérie où un «coup d'Etat» contre la République a été évité de justesse.
La pression de la rue après les évènements du 5 octobre a obligé l'administration de l'époque à commettre des lacunes qui ont couté très cher au peuple et au pays. Parmi ces erreurs, les agréments remis aux mouvements islamistes, en violation aux textes et aux lois de la République. C'est le cas des mouvements islamistes, Hamas (actuellement MSP), Ennahda et l'ex-Front islamique du salut (FIS). Dans le chapitre IV relatif aux droits et des libertés, l'article 42 est clair comme l'eau de roche : «Aucun parti politique ne peut être fondé sur une base religieuse, linguistique, raciale, de sexe, corporatiste ou régionale». Malgré que leur présence au champ politique est inconstitutionnelle, les mouvements islamistes ont été admis à participer aux échéances électorales. Parmi ces mouvements, l'ex-FIS qui a été créé anarchiquement le 6 septembre 1989. Sans aucun programme politique, ce parti avait réussi à remporter les élections locales de 1990. Instrumentalisant l'Islam à des fins politiques, le FIS a été déclaré vainqueur au premier tour dans les élections législatives du 26 décembre 1991. Avant même d'entamer le second tour, les dirigeants de ce mouvement ôtèrent leur masque en indiquant que ces élections seront les premières et les dernières que connaîtra l'Algérie. Les slogans des milliers des militants et des sympathisants de ce parti sont annonciateurs de la fin de l'Etat républicain et de l'instauration d'un Etat théocratique en Algérie. «Désormais, il n'y aurait en Algérie qu'une seule Constitution, celle d'Allah», disent-ils. A chaque manifestation, les milliers de militants islamistes scandaient, je cite : «La Mithak, la doustour, Kal Allah, kal Rassoul». Traduction : « Le Bon Dieu et le prophète ont dit qu'il n'y a pas de charte et de Constitution. L'Etat islamique (Douala islamiya) était sur la bouche de n'importe quel militant et cadres politique de ce parti. Plus grave, les militants islamistes ont formé des polices islamiques (Chorta islamiya). Dans une déclaration à la presse écrite et à la télévision, Abassi Madani a déclaré qu'il allait renvoyer chez eux les policiers et les femmes fonctionnaires. Selon lui, l'ordre sera assuré gratuitement par ces militants et que la place de la femme est au foyer. En plus de ces menaces, les propriétaires des salles de cinéma et des salons de coiffures dames ont été sommés de cesser leurs activités. Les agressions contre les femmes qui ne portaient pas de foulard étaient au quotidien. Au niveau des places, stades et même au niveau des plages, des milliers de «barbus» s'adonnèrent à des entraînements paramilitaires. Des dizaines de leaders islamistes étrangers «chassés» par leur pays ont trouvé refuge en Algérie. L'arrivée de Rached Al Ghanouchi d'Ennahda tunisien a précédé Oussama Ben Laden qui devrait également rejoindre Alger. L'imminente prise du pouvoir par les islamistes a contraint des dizaines de hautes personnalités algériennes à quitter le pays, alors que les valises des milliers d'intellectuels étaient prêtes. Il ne restait qu'une seule issue pour sauver la République à savoir : l'interruption du processus électoral. Les «Janviéristes» ont donné l'espoir au peuple algérien, un certain 11 janvier de l'année 1992. Cet état de fait a évité à l'Algérie un «coup d'Etat» contre la République, même si le peuple algérien a payé un lourd tribut pour sauver la République et pays.

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