Les forces spéciales de la CIA et du FBI ont mené un raid dans la capitale libyenne et ont réussi à capturer l'un des «émirs» de la nébuleuse organisation terroriste Al-Qaïda. En effet, Nazih Abdelhamed Nabih Al Rakaï, alias Abou Anas Al Liby a été arrêté par les forces spéciales américaines de la CIA et du FBI en plein jour à Tripoli. Abou Anas Al Liby de son vrai nom Nazih Abdelhamed Nabih Al Rakaï a été arrêté par un commando des forces américaines, à la suite d'un raid mené dans la capitale libyenne. Les Etats-Unis d'Amérique ont confirmé l'arrestation, indiquant que Abou Anas a été capturé et se trouve entre les mains des forces de sécurité dans un endroit tenu jusqu'à là secret. Pour l'instant aucune information n'a filtré sur les circonstances de la capture de ce chef terroriste. Plusieurs rumeurs circulent à ce sujet entre autres la «dénonciation», sachant que l'administration américaine a promis 5 000 dollars à celui qui pourrait aider à l'arrestation de cet islamiste libyen. Abou Anas Al Liby était recherché pour son rôle dans les attentats de 1998 contre les ambassades américaines en Tanzanie et au Kenya. Hier le porte-parole du Pentagone a annoncé l'arrestation de cet individu et qui selon lui se trouve aux mains de l'armée dans un lieu sûr, à l'extérieur de la Libye. Abou Anas Al liby est né le 30 mars 1 ou 14 mai 1964 à Tripoli en Libye. Il a été mis en accusation par les Etats-Unis pour son rôle dans les attentats contre les ambassades américaines en Afrique en 1998. Les agents du FBI l'ont placé sur sa liste des terroristes les plus recherchés (Most Wanted Terrorists) depuis le 10 octobre 2001. Plusieurs sources indiquaient qu'Abou Anas travaillait comme informaticien avec l'organisation d'Al-Qaïda. En plus de son nom de guerre Abou Anas, il a utilisé également les pseudos de Nazih Al Raghie et Anas Al Sebai. En plus des informations collectées sur les Ambassades américaines en Afrique, Abou Anas est également accusé d'avoir remis à l'organisation d'Al-Qaïda et au groupe du djihad égyptien des renseignements sur des cibles potentielles occidentales surtout sur la France, la Grande-Bretagne et Israël. Toujours et selon des sources généralement bien informées, le terroriste libyen aurait eu des contacts avec l'organisation d'Al-Qaïda dès 1994 au Soudan et aurait également résidé en Grande-Bretagne où il a obtenu le statut de réfugié politique. Abou Anas Al Liby s'est enfui du Royaume-Uni et s'est rendu en Afghanistan, craignant son arrestation dans l'affaire des attentats contre les ambassades américaines en 1998. Des dizaines de terroristes y compris des émirs qui ont fui leur pays se trouvent toujours en Grande-Bretagne où ils ont obtenu le statut de réfugié. La majorité d'entre eux sont des Afghans, Algériens, Tunisiens, Egyptiens et le reste Africains. Seuls quelques terroristes ont été extradés dans leurs pays dont le dernier émir d'Al-Qaïda en Europe, Abou Katada qui a été remis aux autorités jordaniennes. D'origine palestinienne, Abou Katada détient également la nationalité jordanienne. Dans son dernier discours au sujet du terrorisme le président américain Barack Obama a déclaré que les terroristes seront poursuivis dans n'importe quel endroit du monde où ils se cachent. En somme, le gouvernement libyen a réagi à l'arrestation d'Abou Anas, indiquant qu'il n'était pas au courant de cette affaire, la qualifiant «d'enlèvement » et demandé des explications à Washington. Une autre opération similaire a été menée par les forces américaines dans les fiefs des terroristes en Somalie mais le chef terroriste visé aurait réussi à s'échapper.