Poussiéreuses en été, boueuses en hiver, tel est l'état désastreux des routes, rues et ruelles du centre-ville de Chlef. Ce n'est pas tout, si l'on rajoute les eaux usées qui aggravent ce spectacle désolant. «Depuis sept mois, disent les citoyens de la cité Arroudj, située au cœur de la ville de Chlef, que nos enfants barbotent dans les eaux usées déversées par un conduit d'égout défaillant, depuis sept mois qu'on se fait éclabousser d'eaux usées par les voitures de passage dans le grand boulevard, sept mois de souffrances et de désagréments engendrés par les odeurs et les moustiques qui ont fait de notre cité un lieu propice pour proliférer et envahir nos habitations. Jusqu'à quand devrons-nous nous taire et subir, c'est devenu agaçant de parler, de bloquer des routes ou d'observer des sit-in devant le siège des autorités pour une petite réparation d'égout cassé, des eaux usées qui ruissellent à travers les ruelles, c'est grave, surtout lorsque ces eaux usées stagnent, tenez-vous bien, devant le musée Abdelmadjid Meziane de Chlef, devant des magasins chics, devant les sièges des administrations.»