Le commissaire du Festival d'Alger du cinéma maghrébin, Karim Aït Oumeziane, a animé, ce samedi, à la salle El-Mougar, une conférence de presse dans laquelle il a dévoilé les grandes lignes de la première édition de ce festival qui se déroulera du 3 au 8 novembre prochain à la salle El-Mougar et à la Cinémathèque d'Alger. M. Aït Oumeziane a précisé que 11 longs métrages, 15 courts métrages et 9 documentaires seront en compétition officielle pour décrocher les prix d'Amayas d'or du Festival culturel maghrébin du cinéma d'Alger, prix spécial du jury, prix du meilleur scénario, prix de la meilleure interprétation masculine et de la meilleure interprétation féminine, ajoutant que l'Algérie participera en cette première édition par 11 films de toutes catégories, la Tunisie avec 10 films (toutes catégories), le Maroc avec 10 films (toutes catégories) et enfin la Mauritanie avec 4 films (toutes catégories). «La Libye participe à ce festival au sein du jury des différentes catégories et aux tables rondes», a-t-il encore précisé, affirmant que la non-participation du Sahara occidental est due simplement à la non-réception du comité de sélection du festival de films venant de ce pays. Il a fait savoir que les films sélectionnés (sur 90 œuvres cinématographiques reçues par le comité de sélection du festival) traitent majoritairement des thématiques maghrébines et proposent des regards de cinéastes sur diverses questions qui touchent la société maghrébine, en l'occurrence les problèmes de la jeunesse et d'autres thématiques, a-t-il encore ajouté, soulignant que les films seront présentés en version originale, sous-titrés en arabe ou en français. Interrogé lors de cette conférence de presse sur les critères de sélection de ces films, le commissaire du festival, M. Aït Oumezaine, a expliqué que cette sélection a été basée sur la qualité des films. «Nous avons travaillé une année sur ce projet et nous avons contacté plusieurs cinéastes algériens et maghrébins en vue de développer les relations dans le domaine du cinéma et montrer la diversité cinématographique maghrébine au sein de ce festival, créé par le ministère de la Culture en mai 2010», a-t-il souligné. A propos des dates du déroulement du festival dans sa deuxième édition, le commissaire du Festival d'Alger du cinéma maghrébin, Karim Aït Oumeziane, a annoncé que l'année prochaine, le festival sera peut-être organisé au mois de juin, précisant qu'il se tiendra à cette période pour ne pas coïncider avec d'autres festivals. «Aux mois de septembre et d'octobre, l'Algérie abrite plusieurs festivités culturelles très variées», a-t-il poursuivi. Il a ajouté, d'autre part, que l'objectif escompté à travers ce rendez-vous culturel est de faire connaître au grand public les productions récentes de la cinématographie maghrébine, ses auteurs emblématiques, ses thématiques ainsi que son évolution historique. Parmi les longs métrages qui seront projetés selon le programme tracé par les organisateurs, il y a lieu de citer «Les chevaux de Dieu» de Nabil Ayouch (Maroc), «Le repenti» de Merzak Allouache (Algérie), «Mille feuilles, beautés cachées» de Nouri Bouzid (Tunisie), «L'Héroïne» de Chérif Aggoune (Algérie), «Banc Public» de Djamel Allam (Algérie)... Au chapitre des courts métrages, seront projetés «Papa Noël» de Walid Mattar (Tunisie), «Mahmoud» de Idoumou Oueld Ghali (Mauritanie), «Le Hublot» de Anis Djaad (Algérie), «Les pied sur terre» d'Amine Hattou (Algérie) et «Sur la route du Paradis» d'Uda Benyamina et Malek (Maroc). Enfin, les documentaires au menu de cette manifestation culturelles sont «El Oued El Oued» d'Abdenour Zahzah (Algérie), «Ibn Khaldoun» de Chargui Kharroubi (Algérie), « Azul » de Wassim Korby (Tunisie), « Mon ami disparu » de Zein El Abidine (Mauritanie), « C'était mieux demain » de Hinde Boujemaa (Tunisie) et «Femmes hors-la-loi» de Mohamed El Aboudi (Maroc).