Douze longs métrages méditerranéens seront projetés à la salle Ibn Zeydoun de Riadh El Feth (Alger) dans le cadre des 2es Journées du film méditerranéen (MéditerraCiné), prévues du 10 au 14 novembre prochain, a annoncé Nabila Rezaig, chef du département Cinéma et Audiovisuel, au niveau de l'Agence algérienne pour le rayonnement culturel (AARC), lors d'une conférence de presse animée samedi dernier à l'hôtel Sofitel à Alger. L'édition 2013 proposera aux cinéphiles 12 longs métrages qui ont été primés ou qui le seront dans des festivals du cinéma international, a ajouté Mme. Rezaig, soulignant que tous les films sélectionnés ont fait l'objet de bonnes critiques de la part des professionnels du cinéma. Elle a également fait savoir que les projections se feront en DCP ou cinéma numérique à raison de trois séances par jour, (15h, 17h et 19h), précisant encore que plusieurs pays, à l'instar de la Tunisie, la Grèce, l'Autriche, la Turquie, le Liban, la Slovénie, la Bosnie, l'Italie, le Maroc, l'Egypte, la Palestine et la Croatie ont répondu favorablement à l'invitation des organisateurs de ces journées qui prendront fin le 14 novembre prochain. «L'Algérie participera à cette manifestation à travers le long métrage «Yema» de Djamila Sahraoui, un film qui a obtenu l'année dernière un nombre important de prix internationaux et des récompenses de mérite lors des différents festivals où il était en compétition. « Il figure en bonne place lors de cette manifestation», a tenu a souligner la conférencière. Mme Rezaig a indiqué, lors de cette rencontre avec les journalistes, que le film tunisien « Le royaume des fourmis » sera choisi pour inaugurer cette deuxième édition, organisée par le ministère de la Culture, en collaboration avec l'Agence algérienne pour le rayonnement culturel (AARC), alors que les films «Omar» du Palestinien Hany Abu Assad et le film «Le chemin de Halima» seront programmés pour la clôture. «Le film palestinien «Omar» de Hany Abu Assad n'a jamais été projeté en salle. Il le sera donc pour la première fois en Algérie dans le cadre de ces journées. A noter que ce long métrage « a obtenu cette année le prix du Jury au Festival de Cannes 2013 », fera également remarquer la conférencière. Toujours selon Mme Rezaig, cet événement cinématographique sera marqué par des rencontres avec les réalisateurs, de même que des débats seront au menu. «La plupart des réalisateurs et producteurs seront présents à l'événement, en attendant la confirmation de la participation du réalisateur tunisien Chawki Mejri, le jour de l'inauguration vu que son film «Le royaume des fourmis» sera programmé en ouverture», a-t-elle fait observer, ajoutant, d'autre part, que cette manifestation cinématographique sera marquée, encore, par des master class dispensés à la Villa Abdellatif, siège de l'AARC. S'agissant de la programmation des projections, le chef de département Cinéma et Audiovisuel au niveau de l'AARC a rappelé que celles-ci se feront à raison de trois séances par jour, suivies de rencontres et débats avec le public après chaque projection, soulignant, par ailleurs, que toutes ces projections seront sous- titrées en français pour faciliter leur appréciation par les cinéphiles. « Ce qui est différent par rapport à la première édition qui a vu la participation de 18 films, certains étaient sous-titrés en anglais. Ces films n'étaient pas accessibles au public, donc nous avons décidé cette année de les sous-titrer en français », a-t-elle noté, avant d'enchaîner : «L'entrée pour l'ensemble des projections est gratuite, à l'exception des journées d'inauguration et de clôture» Parmi les films à l'affiche de cette manifestation culturelle, il y a lieu de citer «Yema» de Djamila Sahraoui «Algérie», «Le royaume des fourmis», de Chawki Mejri (Tunisie), «Alps» de Yorgos Lanthimos (Grèce), «Kuma» de Umut Dag (Autriche-Turquie), «Blind intersection» de Lara Saba (Liban), «The women how brushed off her tears» de Teona Strugar Mitevska (Slovénie), «Les enfants de Sarajevo» de Aida Begic (Bosnie). Le public aura l'occasion d'apprécier aussi d'autres films, à l'instar de «Reality» de Matteo Garrone (Italie), «Mort à vendre» de Faouzi Bensaïdi (Maroc), «Winter of discontent» de Ibrahim El-Battout (Egypte), «Omar» de Hany Abu Assad (Palestine) et «Le chemin de Halima» d'Arsen Anton Ostojis (Croatie)