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La drogue fait des ravages parmi la jeunesse
Publié dans La Nouvelle République le 02 - 12 - 2013

Chômage, maltraitance, violence physique, agressions sexuelles, débauche, excitations extrêmes, informel, cherté de la vie, tel est le quotidien de la jeunesse de la wilaya de Sidi Bel-Abbès.
Ceux sont là les signaux d'une alarme face à la situation inquiétante des jeunes en particulier à Sidi Bel-Abbès, d'une virée vers le monde de la toxicomanie. Il est, sans le moindre doute, le phénomène le plus dévastateur d'une jeunesse victime d'une crise multi-dimensionnelle. En face d'une extension vertigineuse de la consommation qui n'a épargné aucun âge ni distingué le sexe, le fléau s'installe dangereusement comme si une culture est née, reçue à bras ouverts. Une réalité qui inquiète, surtout que le phénomène constitue l'un des facteurs qui encourage une criminalité qui prend de l'ampleur. Le nombre de consommateurs de drogue augmente de jour en jour. À Sidi Bel-Abbès, le phénomène prend même des proportions alarmantes jusqu'à menacer la santé publique mais aussi à présenter un sérieux paramètre encourageant, dans la majorité des cas, la criminalité. Du coup, les prises et saisies de ces grandes quantités par les services de sécurité à travers le territoire national ne sont en fait, que ce qui était sur les surfaces des eaux usées mais confirme d'une autre part les quantités importantes qui passent inaperçues malgré la vigilance des services de sécurité. Si au départ, la consommation se limitait à un joint fumé en groupe dans des lieux généralement isolés, la situation s'est dangereusement aggravée. Ces joints sont roulés et fumés dans les places publiques, aux cafétérias et devant les domiciles et s'élargissent à d'autres drogues dures. Cette réalité n'est pas l'apanage de la seule ville de Sidi Bel-Abbès. Ce qui est par contre stupéfiant à admettre, c'est la proportion des jeunes lycéens victimes d'un échec scolaire ou des désœuvrés au chômage encombrés par le vide qui consomment régulièrement. Par l'absence d'études et de stratégies urgentes parallèles, le phénomène s'impose et prend une ampleur effrayante dans notre société dans un silence scandalisant. La mauvaise gestion des autorités locales de la majorité des communes de la wilaya de Sidi Bel-Abbès est pratiquement un facteur qui propulse la consommation de drogue. Ceux-ci se dirigent particulièrement sur les terrains de foot non protégés et serve d'abris, les recoins du chemin de fer non isolé, les édifices publics en cours de réalisation, et qui connaissent un retard effréné malgré l'avertissement du wali, les locaux de commerce construits pour les chômeurs depuis plusieurs années dans les villages non distribués se transformant, à l'abandon généralement, en de véritables lieux de tous les vices bien à l'abri des regards et parfois inaccessibles. Pour devenir dépendant à la drogue, les jeunes débutants dans le cercle de la mort lente font généralement un passage dans les labyrinthes de la crise. Il faut dire que la crise multidimensionnelle qui s'aggrave davantage représente un paramètre qui encourage le phénomène. Ainsi, la timidité du pouvoir d'achat, l'absence de perspectives pour des milliers de jeunes qui atterrissent dans les villages et quartiers de la wilaya de Sidi Bel-Abbès en attendant un emploi. La chute scolaire conjuguée à l'envie de découvrir d'autres rivages favorisent l'éclosion du phénomène source des tracas sociétaux. Des jeunes rencontrés dans différents endroits de la ville nous confient cet état de fait : «Nous n'avons rien à faire. Nous sommes sans emploi. Nous dépassons la trentaine et nous avons perdu tout espoir de vivre. Nous sommes écœurés par ce vide, nous voulons bien être ailleurs, mais où ? La colère alors nous met dans tous nos états. Le soir arrivé, nous fumons des joints pour libérer nos méninges d'une réalité qui nous met dans tous nos états dans notre conscience». Désormais, le joint n'est plus un tabou. Il devient même une raison justifiée dans une existence marginalisée. On commençait avant, obligé par la peur, de fumer tard dans la soirée dans des endroits isolés. Maintenant, c'est devenu en plus un acte de rébellion contre cette marginalisation injuste de l'autorité. Le joint de ce fait est pris le plus normalement du monde n'importe où. Il est vrai que les événements qui ont traversé notre société ont carrément bouleversé la plate-forme sociale, elles ont également fait bondir la « vague» vers les cimes d'un vaste désert. Mais, faut-il reconnaître que les prévisions aux horizons pour sauver la jeunesse sont bien derrière les soucis de l'Etat. Un revers qui donne lieu à l'émergence de toxicomanes. Ces espoirs de l'avenir, faute de prise en charge urgente et efficace, se transforment en véritable danger public alimentant d'autres fléaux, le vol entre autres. Car après la dépendance, il faut à tout prix trouver l'argent pour financer sa consommation quitte à recourir à des procédés tels que le vol et l'agression.

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