A l'approche de l'élection présidentielle de 2014, les partis politiques se dépoussièrent en multipliant des déclarations et des meetings à l'allure de la précampagne. Alors que les grosses cylindrées politiques à savoir le FLN, RND, TAJ et le MPA, ont déjà fait leurs choix en optant pour l'actuel président de la République, Abdelaziz Bouteflika, d'autres partis s'arrangent pour dire non à la réforme de la Constitution, tandis que d'autres se placent sur le banquier des spectateurs en attendant des jours meilleurs. Reste à savoir si Abdelaziz Bouteflika va se présenter à sa propre succession ou pas. Quoique les déclarations de son parti, le Front de libération nationale (FLN), et ses alliés (les partis : TAJ, MPA, RND) confirment une nouvelle candidature du président de la République. Ces derniers ont proclamé leur soutien inconditionnel au chef de l'Etat. Les différentes formations, que ce soient celles proches du pouvoir ou de l'opposition, sont pour la première fois face à une situation politique sombre et qui n'est pas tout à fait claire. Les partis sont désormais en ordre de bataille avec des alliances qui se dessinent à l'horizon, des positions plus tranchées sur les intentions de candidature et des appréhensions sur les conditions devant accompagner l'opération électorale en termes de transparence et de contrôle. Par ailleurs, un groupe de 14 partis politiques, appelés «Pôle national», rejoint par des personnalités «indépendantes » se sont organisés, et réitèrent leurs doléances à commencer par leur opposition à une «révision de la Constitution» avant l'élection présidentielle de 2014 . Ces «opposants» réclament également une «commission indépendante » qui aura pour mission d'organiser des élections «libres et honnêtes». Des partis politiques qui peuvent revendiquer un certain poids populaire, à l'image du RCD (qui a tout de même envoyé des émissaires sans s'engager), le FFS ne fait pas partie de cette initiative. Pis, des membres du groupe, à l'image de Moussa Touati du FNA, Soufiane Djilali de Jil-Jadid et Abderrezak Mekri du MSP se sont déjà déclarés candidats à l'élection présidentielle de 2014.