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Quand les Africains plaident depuis Paris pour leur auto-sécurité
Publié dans La Nouvelle République le 31 - 12 - 2013

Les dirigeants africains, réunis les 6 et 7 décembre 2013 à Paris, ont affirmé que la sécurité du continent est d'abord «l'affaire» des Africains, admettant cependant un «accompagnement» logistique et financier de la France et de l'Union européenne.
C'est ce qui est ressorti de la déclaration finale du sommet Elysée-Afrique auquel le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, a représenté le président Bouteflika, aux côtés de 53 autres délégations de pays africains, du président François Hollande, et de représentants des Nations unies, de l'Union africaine, de l'Union européenne, du Fonds monétaire international, de la Banque mondiale et de la Banque africaine de développement. Dans leur document final, les dirigeants africains ont souligné l'importance de développer les capacités africaines de réaction aux crises, se réjouissant des «avancées importantes» réalisées par l'Union africaine (UA), les communautés économiques régionales et les Etats africains dans la mise en œuvre des opérations de paix africaines, au Mali, en République centrafricaine, en Somalie, en Guinée-Bissau, au Burundi, au Soudan (Darfour) et aux Comores. A leurs yeux, ces initiatives apportent des «solutions africaines aux problèmes africains» et doivent être soutenues par la communauté internationale. Le chef de la diplomatie algérienne, Ramtane Lamamra, qui a pris part aux travaux du sommet, avait préconisé le «renforcement de l'architecture africaine du règlement des conflits», dont il fut un acteur de première ligne à la tête du Commissariat à la paix et à la sécurité de l'UA. Le séminaire d'Alger, co-organisé par l'UA et l'institut des Nations unies pour la formation et la recherche (Unitar), est un exercice à travers lequel «nous allons tenter de répondre aux besoins et exigences de la situation que vit le continent» et de «contribuer au rehaussement de la sécurité dans tous les pays d'Afrique», avait-il souligné en marge des travaux, relevant que 2/3 des missions de l'ONU sont déployés en Afrique, où sont affectés 60 000 soldats. Les participants au sommet Elysée-Afrique ont estimé que la sécurité de l'Afrique est aussi celle de la communauté internationale dans son ensemble, affirmant que les menaces sont désormais globales. Ils ont souligné que l'implantation de réseaux terroristes et de trafiquants de drogue, d'êtres humains, braconniers et trafiquants d'espèces menacées, qui alimentent les circuits de corruption ainsi que les exploitants illégaux de ressources naturelles, constitue une menace pour la paix et la sécurité en Afrique et dans le monde. Tout en affirmant leur engagement à prévenir et lutter ensemble contre ces menaces, les leaders africains se sont prononcés en faveur d'une implication «accrue» des organisations internationales, sous-régionales et régionales dans la lutte contre ces fléaux. La France pour «accompagner» ces efforts Dans son discours d'ouverture des travaux du Sommet, le président français François Hollande avait affirmé que pour «maîtriser son destin», l'Afrique doit «assurer pleinement, par elle-même, sa sécurité», s'engageant à fournir une aide en formation et encadrement si le continent se dotait d'une force de réaction rapide pour répondre à «toutes les menaces», citant le terrorisme, les trafics de drogues, d'armes, d'êtres humains, d'espèces protégées ou encore la piraterie. Dans le document adopté à la fin des travaux, la France s'est engagée à soutenir les efforts de l'UA pour parvenir à une «pleine capacité opérationnelle» de la Force africaine en attente et de sa Capacité de déploiement rapide à l'horizon 2015, ainsi que la Capacité africaine de réponse immédiate aux crises (CARIC), telle que décidée par le sommet de l'UA en mai dernier. Tout en concédant que cette affirmation pourrait paraître à contre-sens de la décision qu'il avait pris la veille en ordonnant une intervention militaire en Centrafrique, le président Hollande a exprimé la disposition de son pays à apporter «tout son concours à cette force» en fournissant «des cadres militaires» et en participant «à des actions de formation». «La France peut entraîner, chaque année, 20 000 soldats», a-t-il ajouté à l'adresse des dirigeants africains réunis à l'Elysée. Les dirigeants africains ont appelé, à cet effet, de leurs vœux le renforcement du dialogue stratégique entre l'Afrique et la France pour une «vision commune» des menaces. Ils ont affirmé que paix, sécurité et promotion et protection des droits de l'Homme étaient «indissociables» et qu'une «action rapide» en cas d'atteintes graves aux droits de l'Homme pouvait constituer un outil efficace dans la prévention des conflits. Cela résume le credo «l'Afrique aux Africains», développé lors du sommet Elysée-Afrique par M. Sellal pour qui «il faut des solutions africaines aux problèmes de l'Afrique», une approche fondée sur le sacro-saint principe algérien de la non-ingérence dans les affaires internes des pays, impliquant, cependant, le renforcement des capacités de l'UA pour assurer la paix et la sécurité entre ses Etats membres.

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