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«Il n'y a pas d'indisponibilité de lait»
Publié dans La Nouvelle République le 08 - 01 - 2014

Il n'y a pas de crise du lait, il y a du lait en sachet. Il y a de la spéculation et des détournements des matières premières destinées pour la production du lait en sachet. Telle a été la première réponse de l'un de nos interlocuteurs à notre entretien ciblant le lait.
Nous l'avons confirmé un peu plus tard avec le secrétaire général du ministère de l'Agriculture et du Développement rural, M. F. Ferroukhi, qui confortera la réponse du cadre. Il nous éclairera mieux avec cette explication : «Il y a quelques mois, au début de 2013, la bourse des matières premières alimentaires était à son plus bas niveau pour les quotités de la poudre de lait. Les transformateurs en sous-produits du lait, c'est-à-dire les yaourts et autres fromages frais, qui utilisaient le lait cru avaient changé de produit de base, en ayant recours à l'importation de la poudre de lait qui était faiblement cotée en bourse. La plus value et les gains sont beaucoup plus importants. Les fromages et yaourts sont des sous-produits laitiers très demandés par les consommateurs. Les variétés sont si nombreuses que les consommateurs sont devenus exigeants et friands en même temps. Vers la fin de l'année 2013, et au début de cette année, les quotités boursières du lait en poudre ont flambé. Passant à 40 millions de centimes la tonne. L'Etat continue à ce jour de soutenir le lait en sachet et surtout la poudre avec laquelle il est produit. Le transformateur ne paye pas un centime de plus pour acquérir une tonne de poudre de lait. Pour preuve, aucun des transformateurs ne peut dire le contraire. L'Office national interprofessionnel du lait (Onil) assure l'importation de la poudre de lait au nom de l'Etat algérien et règle la facture au prix de la quotité boursière du jour soit comme actuellement elle est à 40 millions de centimes la tonne. L'Onil la cède aux transformateurs à 15 millions de centimes. L'essentiel pour l'Etat est que le litre de lait doit être cédé au consommateur à 25 DA.» Il ajoutera pour répondre à la deuxième question : Il y a quelques mois, les statistiques publiées sur le site des Douanes algériennes ont fait part d'un recul des importations de lait en poudre, les médias avaient largement repris et commenté cette information. Alors pourquoi ce recul ? «D'abord, il faut clarifier comme je vous l'ai dit que l'Etat a continué d'importer les même quantités contenues dans les cahiers des charges des transformateurs agréés avec l'Onil. Ce sont certains producteurs des sous-produits laitiers tels que les yaourts et fromages frais qui importaient à leur frais (convertis par les banques de l'Etat) les quantités avec lesquelles ils produisaient ces sous-produits. Les fluctuations boursières ne sont plus avantageuses et avec la cherté de la poudre de lait à la source, ils ont cessés d'importer la poudre de lait et se sont tournés vers des réseaux qui détournaient de la poudre lait réservée pour produire le sachet de du pauvre.» Nous posons une nouvelle question : donc l'augmentation des prix des pots de yaourt au prétexte de la cherté des prix du lait n'est pas justifiable. Il répond «Oui.» Du moment que c'est l'Etat qui prend en charge la subvention du lait le considérant comme source protéinique basique et la mettant à la portée des faibles revenus : pourquoi dans le circuit de distribution, le sachet de lait n'est acquis qu'à 35 voire 50 DA et que les contrôleurs du ministère du Commerce n'agissent pas pour pénaliser les spéculateurs? Comment se fait-il que le ministère du Commerce et ceux qui doivent défendre la politique du soutien des produits stratégique de large consommation n'agissent pas? Pourquoi les vendeurs des circuits de l'informel s'approprient le produit (poudre de lait) au vu et au su de tous le monde et avec la complicité de certains membres de l'Onil ou des transformateurs en sachets de lait pour le compte des producteurs de yaourt ?

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