Souvent, je me dis basta. J'en fais trop et en écris trop sur le football. Je me dis également que les autres disciplines ont tout de même le droit de cité. Je cherche, je creuse mes méninges pour au moins en dénicher une qui mérite mon attention et celle du public évidemment. Le handball, par exemple, a eu sa part quand les Verts se sont admirablement comportés durant la dernière CAN qu'ils ont remportée haut la main. Cette discipline s'est, en quelque sorte, réveillée de sa longue léthargie et d'une traversée de désert qui, en fait, n'a que trop duré. Excepté le handball, j'ai beau essayer de dénicher une seule autre discipline qui mérite, elle aussi, d'être classée dans la case de celles qui donnent satisfaction. Pourtant, elles sont nombreuses mais sans plus. Elles sont budgétivores, avalent les subventions publiques mais point de résultats. Certaines ayant valu beaucoup de satisfaction, sont depuis rentrées dans les rangs, à l'image de la boxe, l'athlétisme et le judo. Comme piquées par la mouche tsé-tsé, elles dorment d'un profond sommeil refusant d'être dérangées. Que faut-il entreprendre alors pour les secouer ? Depuis plusieurs années, elles ne reviennent sur scène qu'à travers la tenue de leurs assemblées générales où le grabuge, les disputes et les chamailles donnent l'impression qu'on est dans un champ de bataille. Une fois les guéguerres terminées, le rideau est baissé et celles-ci rentrent dans un véritable anonymat. Elles se font oublier mais n'oublient jamais d'être subventionnées par l'Etat. Une chose est certaine, c'est que ces disciplines représentent très mal les couleurs du pays. Elles se font même ridiculiser par leurs paires d'autres pays, très loin d'égaler l'Algérie sur le plan du financement du sport. Pourtant, on recule comme quelqu'un qui refuse d'avancer. En un mot, on se contente de faire de la figuration au lieu d'aller de l'avant. Demain, il fera jour.