A en croire une information rapportée par un site-web étranger (Anti-Algérie) l'ambassade d'Algérie à Paris aurait recruté près de 400 enseignants de langues arabe et berbère sur le territoire français au mépris du code du travail, de la législation française et des droits élémentaires de ces «travailleurs» embauchés «au noir». Le site en question a ajouté que dans le cadre du dispositif- Elco (Enseignement de la langue et de la culture d'origine), signé entre la France et l'Algérie en décembre 1981, l'ambassade d'Algérie recrute des enseignants vacataires en langues dans le but de dispenser des cours, aussi bien au niveau du Centre culturel algérien qu'auprès d'associations culturelles et surtout, en collaboration avec le ministère français de l'Education, au sein d'établissements scolaires français. Or, les contrats proposés ne sont pas conformes aux lois françaises en matière d'embauche, a indiqué le site. Ces «documents» ne prévoient par exemple ni cotisations sociales ni délivrance de bulletins de salaires. Ainsi, les vacataires peuvent, selon le contrat proposé, travailler jusqu'à 21 heures par semaine (voire plus en cas de «force majeure», selon les termes du «contrat») sans pouvoir prétendre à des cotisations sociales. Ces employés, à l'évidence exploités par l'ambassade de leur pays d'origine, ne peuvent prétendre qu'à une «attestation de salaire», remise à leur demande. Toujours et selon la même information rapportée par le site, les enseignants de tamazight, la langue berbère, ont tenté de réclamer leurs droits mais furent chassés manu militari du Centre culturel algérien qui ne veut plus les accueillir désormais. Le service de l'enseignement, rattaché à l'ambassade d'Algérie, ne cesse de faire parler de lui depuis plusieurs semaines, a ajouté le même site. Chaque responsable, au niveau de l'ambassade semble vouloir rejeter la responsabilité sur son collègue, a rapporté le site en question. Toujours et selon la même information, plusieurs enseignants et quelques diplomates qui témoignent anonymement, parlent de pratiques de recrutement plus que douteuses au niveau de l'école algérienne en France, d'autres préfèrent évoquer la «gabegie» et la «gestion catastrophique». Le journal électronique a indiqué qu'un responsable aurait déclaré qu'il s'agirait d'un véritable panier de crabes, ou pire, d'une boîte de Pandore. Le site a fait savoir qu'aujourd'hui, certains des enseignants vacataires estiment que la «situation est alarmante» et dénoncent les «intimidations» dont ils font l'objet. Afin d'en savoir plus à ce sujet, nous avons posé la question au chargé de la communication auprès de l'ambassade d'Algérie à Paris. «Je n'ai pas d'information à ce sujet», nous a-t-on répondu.