L'un des piliers du parti du RND et l'un des premiers membres du bureau national, ex-député et actuel membre de l'APW, connu par son militantisme et qui n'a pas baissé ses bras durant les années de braise à côté des patriotes, a été désigné directeur de campagne du candidat Bouteflika à Tiaret par Abdelmalek Sellal. Rencontré lors des inaugurations des permanences, le représentant du candidat Bouteflika se confie à la Nouvelle République. Comment comptez-vous convaincre les 530 325 électeurs inscrits au fichier électoral de voter pour un quatrième mandat ? Belkhiri Hamid : Avant tout, je remercie la haute instance de me confier ce lourd fardeau pour mener cette bataille en faveur du candidat Bouteflika, C'est facile de convaincre la population de voter pour Bouteflika. Je l'ai déjà fait en 1999, en 2004 et en 2009, et je le referai avec plaisir en 2014. Ce sont les chiffres qui parlent, comme il l'a promis depuis son retour en Algérie, la réconciliation, la paix, la stabilité et le développement durable règnent dans le pays. Où en sont les préparatifs de la campagne électorale ? Tant que notre Président est en bonne santé, nous mènerons une campagne électorale dans une région connue par son taux de participation de 82% à 94%, en collaboration avec les représentants du FLN, du RND, du TAJ, du MPA et d'autres partis, ainsi que les organisations de masse affiliées à la famille révolutionnaire et les représentants des communautés étudiantes. Ce que je tiens de mon parcours et de mon expérience, et comme dit le dicton : «On ne change pas une équipe qui gagne». On compte quatre partis sur les trente pour le soutien du président, le reste n'ayant pas suivi... Ma nomination à la tête de la coordination a été accueillie chaleureusement par les partis pour un quatrième mandat, dont font partie au poste de commandement le mouhafedh Bouazza Djillali, député FLN, Bouali Mustapha (TAJ), le duo infatigable Khaled Wahrani-Belahcene Tayeb (RND) et le bâtonnier Machri Abdelfatah (MPA), quant aux autres secrétaires généraux des wilaya, ils sont appelés à d'autres missions à travers les la wilaya . Notre entretien coïncide avec l'inauguration du bureau communal de Tiaret, à sa tête des figures connues, mais dont les hiérarchies roulent pour les rivaux... A l'exemple de notre ex-militant Bezadjia Miloud, qui reste fidèle au président Bouteflika, depuis l'annonce de la candidature, il a réussi à récolter le maximum de signatures et de rejoindre le groupe avec une armada d'élus. Dans une élection, ce ne sont pas les journalistes, les hommes politiques, les cadres de la nation qui vont élire un président. Votre commentaire à propos de l'opposition qui parle de boycott et de vote au bulletin à blanc... Avec un cigare cubain et un thé à la menthe dans les mains, les boycotteurs, je les considère comme des corps fragiles, quant au bulletin blanc, il est en faveur du taux de participation et nous n'avons pas d'autres concurrents à craindre. Les résultats des élections de 2009 parlent d'eux-mêmes : 90,24% pour Bouteflika et 5% pour Louisa Hanoune, Moussa Touati, Faouzi Rebaïne et Mohamed Saïd . Certaines personnes vous accusent de fraude... Ce Sont des «sannafirs». La plupart de ceux que vous citez sont des mécontents et des aventuriers. Ce sont des personnes qui étaient, pendant des années, dans le pouvoir et qui n'avaient jamais rien fait. Ils ne comprennent pas qu'il peut y avoir des pro-Bouteflika. Entre une rencontre dans un café maure composée par des membres qui se comptent au bout des doigts et un meeting à la Coupole avec une marée humaine de 20 000 personnes, le peuple algérien va décider. Dans tous les discours des partisans de Bouteflika, les mots stabilité, paix et développement durable reviennent... Nous pensons que dans l'état actuel des choses, vu les menaces et les dangers qui guettent notre valeureux pays et l'instabilité qui règne aux frontières de l'est, ouest et sud, nous pensons que le plus à même d'assurer la stabilité, la continuité et garantir davantage la paix, c'est Abdelaziz Bouteflika. La ville de Ghardaïa vit au rythme de violents affrontements entre les tribus... Les dernières échauffourées ont laissé des séquelles, qui ne sont pas faciles à faire disparaitre du jour au lendemain, nous prions pour une stabilité durable à Ghardaïa et dans toute l'Algérie Que prépare notre coordinateur pour son candidat ? Le coup d'envoi de la campagne électorale à partir du chef-lieu, Tiaret, par la caravane «chabiba» des sept wilayas limitrophes et des visites programmés dans les 42 communes. Notre campagne se fera avec des moyens simples et en collaboration avec les partis de soutien. On a réussi l'ouverture de plus 170 permanences et la mobilisation d'un encadrement mobilisé pour le jour J.' Un mot pour conclure ? Au nom de mon entourage, nous rendons hommage à Boutouiga Benhelima, et je tiens à remercier les militants des autres tendances politiques pour leur adhésion, nous adressons un message à la population pour se présenter aux bureaux de vote le 17 avril.